Commentaire de Ar zen
sur Une résurgence du fascisme rouge-brun


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Legestr glaz Ar zen 22 juin 2018 14:39

@Jean Dugenêt

C’est totalement inutile d’échanger avec capobianco. Cette personne ne veut pas s’informer et reste fermement enfermée dans son idéologie qu’elle ne peut pas dépasser. Comme je l’écrivais dans un autre post, que je réplique ci-dessous, les biais cognitifs sont parfaitement à l’oeuvre chez capobianco. Cette personne ne peut plus voir la réalité. Il lui est impossible de poser le débat sereinement, c’est la fuite en avant à travers des attaques, à choix, ad hominem ou ad personam, comme vous venez de le remarquer. 

Le biais de confirmation d’hypothèse est la tendance naturelle qu’ont les êtres humains à privilégier les informations qui confortent leurs préjugés, leurs idées reçues, leurs convictions, leurs hypothèses. Ce biais cognitif consiste à accorder plus de poids aux preuves qui confirment les croyances de départ. Il contribue donc à un excès de confiance dans celles-ci et à les renforcer, même devant des preuves qui les infirment. Ce mode de raisonnement peut conduire à des désastres lorsqu’il est mis en oeuvre dans les domaines militaires, politiques, économiques, sociaux. Il se manifeste par la non vérification de la véracité des informations reçues, leur interprétation de manière biaisée, notamment par des illusions de corrélation entre plusieurs évènements perçus à tort comme étant liés ou associés.

L’effet retour de flamme est un biais cognitif qui conduit des personnes confrontées à des preuves logiques et claires qui contredisent ou invalident leurs croyances, à les rejeter et à se sentir confortées dans leur croyance initiale. En effet, si l’on sait qu’il existe une communauté de personnes qui partagent nos convictions et si l’on croit qu’il y a certainement des informations que nous ne possédons pas, mais qui l’emporteraient sur les informations contraires qui ont été fournies, alors la rationalisation devient plus facile, par un processus qui conduit à donner plus de poids au renforcement des croyances de la communauté.

Le concept de dissonance cognitive est lié au fait qu’il est plus difficile pour un individu de corriger des idées acquises depuis longtemps que d’apprendre des idées nouvelles pour lesquelles il ne dispose pas encore d’un modèle ou d’un système de représentation.Les croyances qui sont partagées par une communauté deviennent des vérités qui ne peuvent être remises en question et ne peuvent donc plus être discutées. Lorsque des faits vont à l’encontre de ces croyances, il est contreproductif et même parfois risqué de les combattre directement. Il est plus efficace d’engager un dialogue permettant un questionnement, puis une prise de conscience, que de provoquer sciemment une dissonance cognitive chez un interlocuteur. 

Alors pensons « printemps », pensons « Europe sociale », pensons « désobéissance », pensons « renégociations ». Les joueurs de flute de Hamelin se bousculent au portillon.

Promesse délirant et flute magique.



Voir ce commentaire dans son contexte