Commentaire de Taverne
sur La ligne infinie de notre être


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Taverne Taverne 27 juin 2018 09:51

@Jean Roque

Je connais bien ces philosophes aussi. Mais, ce qui m’importe c’est la déclinaison du cogito en trois dimensions car elle permet d’expliquer d’un seul coup toutes les passions et les émotions humaines. Je devrai faire un article pour développer l’idée mais voici quelques exemples :

- Dimension de l’Existant (la perception) : (= dimensions de la relation)

La tristesse est à ranger dans cette dimension. Quand on est triste, le monde entier est perçu comme triste par nous et le monde entier perd tous ses attraits. Ceci est lié à la perception des choses et à la perception de soi-même.

- Dimension du Vivant (les échanges) : (= dimensions du lien)

La joie par exemple est à ranger ici : la joie est liée à l’échange. C’est par communion qu’on est touché par la joie. De plus cette joie, nous nous sentons d’un besoin irrépressible de la partager. Donc deux échanges : l’un qui nous apporte la joie, l’autre dans le partage). Le rire est communicatif = échange.

- Dimension de l’Etre pensant (conscience, sens esthétique, transcendance) (= dimension du rapport)

L’ennui, c’est l’être qui perd tout rapport avec le monde. Il se sent détaché et indifférent. C’est « l’absence de rapports entre les choses et moi » écrit Moravia, ce que Jankélévitch confirme à sa manière.

C’est là un mode de pensée en perspective par application de la loi du Trois de l’Univers. Il en existe d’autres...


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