Commentaire de Rincevent
sur L'hôpital ce business multiplex
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La deuxième tient à l’existence des agences régionales de santé (ARS) et leurs directeurs généraux dotés de larges pouvoirs. Assez larges pour faire fermer des services jugés pas assez sûrs ou trop chers ou des doublons public/privé. (quand vous entendez parler de manifs contre la fermeture de petites maternités ou urgences, par exemple, c’est que l’ARS a encore frappé…). Larges aussi pour décider qu’il n’y aura plus qu’un service par spécialité dans une ville donnée, le public et le privé étant évalués en concurrence, avec des préoccupations financières pesantes… Une fois la décision prise, le perdant (souvent le public) ferme ou se réoriente et le vainqueur peut même squatter ses locaux !
C’est comme ça que je me suis retrouvé en cardiologie dans mon hôpital public avec des papiers à en-tête de ‘’Pôle Cardiologie’’, en fait une partie de l’équipe de la clinique privée du coin. Il a fallu que je demande des précisions pour savoir entre les mains de qui j’étais : actuellement, c’est un mélange de personnel public et privé en attendant que ce soit privé totalement, l’hosto ayant ‘’perdu’’ son habilitation pour cette spécialité.