Commentaire de Ciriaco
sur Le sang des bêtes * : généalogie de l'ébranlement de notre sensibilité
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@eddofr
Plutôt d’accord. Ce sont des grandes lignes bien entendu.
L’auteur de l’article fait une présentation assez moqueuse - c’est assez courant concernant une certaine catégorie de personnes - de l’affection ordinaire vis-à-vis des animaux.
A contrario, je crois bien plutôt que cet ordinaire, ce banal qui ne vaut pas tous les autres tant il a une particularité qu’on ne peut craindre, possède non seulement quelque chose de rassurant mais constitue aussi une réponse un peu oubliée dans le débat.
« - Mithrandir ? Pourquoi le semi-homme ?
- Je ne sais pas. Saroumane pense que seul un grand pouvoir peut tenir le mal en échec. Mais ce n’est pas ce que j’ai découvert. Je crois que ce sont... les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires qui nous préservent du mal. Pourquoi Bilbon Sacquet ? Peut-être est-ce parce que j’ai peur. Et qu’il me donne du courage. » - Dialogue entre Galadriel et Gandalf, Le Hobbit, J.R.R. Tolkien.