Commentaire de Et hop !
sur 13 juillet 1793 : Jean-Paul Marat et Charlotte Corday d'Amont, dans le grand bain de l'Histoire


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Et hop ! Et hop ! 14 juillet 2018 21:10

@Alren : «  Marat n’était pas un homme de pouvoir mais de plume. Quelles que soient les idées de Marat, on la tué pour des écrits qui ne furent pas mis en application »


Ah bon ?

Marat était député à la Convention, membre et président du club des Jacobins, il ne cessait d’appeler au meurtre, d’exiger l’arrestation et l’exécution de tous les opposants, allant jusqu’à demander dans un de ses discours qu’on guillotine 225 000 ennemis de la Liberté, et de se charger d’en établir la liste.

Il était un des principaux animateurs de la Terreur : à sa demande le Comité de Salut Public et le Tribunal révolutionnaire emprisonnait et guillotinait à tour de bras les « ennemis de la Liberté ».

Charlotte Corday n’a fait que mettre en application les écrits de Marat en tuant un des principaux ennemis de la liberté, qui plus est un ancien aristocrate puisque Marat était arrivé, en intriguant auprès du duc d’Orléans, à se faire anoblir avant la Révolution.

Les deux frères de Charlotte Corday venaient d’être fusillés après leur rédition au débarquement de Quiberon.

«  Après la journée du 10 août 1792, il incite à la poursuite du mouvement en prônant l’exécution sans délais des royalistes emprisonnés. À la différence de ses précédents appels au meurtre, il est cette fois suivi par une partie de la presse, notamment girondine. La publication de l’Ami du peuple cesse au 21 août, et son dernier appel au meurtre date du 19 ; il est cependant probable qu’au moins un placard anonyme du 26 août est de sa mainLe 2 septembre 1792, il entre au Comité de surveillance de la Commune de Paris. » (wikipedia)


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