Commentaire de Christian Labrune
sur Pourquoi n'y a-t-il pas aujourd'hui un État Palestinien ?


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Christian Labrune Christian Labrune 13 août 2018 19:16
@Spartacus

Excellent article, je l’ai lu un peu rapidement et en diagonale, parce que je connais bien la question et que j’ai expliqué tout ça des dizaines de fois sur ce site.

Je me permettrai d’insister sur un points précis : si les Palestiniens n’ont jamais accepté le partage préconisé par l’ONU en novembre 47, c’est parce que dans leur esprit très formaté par la propagande de quelques excités dont le principal était le mufti nazi de Jérusalem, aucun partage n’était envisageable. S’il devait exister un état arabe dans la région, sur les ruines de ce diverticule de l’Empire ottoman, il devait s’étendre de la Méditerranée au Jourdain et il devait être judenrein, Aux lois internationales, ils préfèrent donc la force : quand on aura massacré ou foutu à la mer tous les Juifs, il ne pourra plus jamais être question de partage.

Cet objectif génocidaire, qui refera surface en 67 aura à chaque fois échoué de la manière la plus lamentable. Ils ont voulu exterminer un peuple qui, les ayant vaincus, n’a pas abusé de sa force, laquelle était pourtant infiniment supérieure.

La lâcheté des Palestiniens, leur incapacité à avoir les yeux en face des trous, leurs pleurnicheries actuelles de victimes qui ne sont les victimes que de leur propre incurable connerie, cela me dégoûte profondément et je crois bien que partout dans le monde, ce sentiment commence à être partagé, même dans les pays sunnites qui traînent désormais la « cause » comme une espèce de boulet et seraient très désireux de normaliser enfin les relations avec Israël.

Il n’y aura jamais d’état palestinien, et il serait temps d’en finir avec ces sortes d’élucubrations absurdes. Ben Salmane, en Amérique, faisait observer que les Palestiniens avaient raté toutes les occasions d’avoir un état. S’ils s’obstinaient à refuser de négocier sur des bases réalistes, ils n’auraient bientôt plus qu’à accepter ce qu’on voudrait bien leur accorder, ou à cesser leurs jérémiades.

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