Commentaire de Mélusine ou la Robe de Saphir.
sur La langue bien pendue


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Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 août 2018 21:33

Cultiver le maïs et les mots. http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/53872. La castration de Gênes ou de Jean. Reconstruire le pont : Dans ce nouveau texte sous-titré « l’écriture considérée comme la castration du maïs », Marc-Emile Thinez revient à son père, ce père dont il ne peut pas se séparer bien qu’il soit mort alors qu’il n’avait que neuf ans, ce père qui lui a tout appris. Ce père qui est plus que son géniteur dont il perpétuerait l’œuvre par mimétisme, par fidélité filiale, ce père dont il serait la véritable réincarnation. « Dans mes mots ses mots poussent et dans ses mots ses préférences, ses phobies, ses craintes et ses espoirs. Jean vit en moi, un moi double, un moi mobile, profondément troublé ».

Le fils respecte toutes les valeurs que son père lui a enseignées, il écrit comme son père cultivait le maïs, il met le même soin à son œuvre littéraire que son père en mettait à sa culture. « Ses mots se frottent aux miens. D’un coup les libèrent. C’est un jeu d’enfant, hop ! une tape et on libère un prisonnier, parfois plusieurs, et puis on court, ils courent, ils s’enfuient, les mots filent ». Il cultive son texte comme son père travaillait à la fécondation de son maïs dont je n’ai pas encore très bien compris ce qu’il devait faire entre les fleurs mâles et les fleurs femelles pour que la plante donne une belle récolte. Tout ce que je sais c’est ce que dit l’auteur : « Cela ne doit pas se reproduire. Cela doit se reproduire. Cela doit se reproduire sans se reproduire. Quand l’écriture se fait castration ». L’écriture c’est comme la culture du maïs, il faut soigneusement veiller à


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