Commentaire de Christian Labrune
sur Islamisme. À mes camarades généraux, anciens combattants d'AFN, exprimez-vous ou rendez vos étoiles !


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Christian Labrune Christian Labrune 27 août 2018 00:03

@C BARRATIER


Je tiens tout autant que vous à la laïcité, et je ne pense pas, à la différence de certains politiciens de ces dernières années, qu’il faille ajouter au mot le moindre qualificatif qui relativise la chose ou la restreigne. J’oserai même ce paradoxe qu’elle s’il fallait la qualifier la seule solution possible serait de la dire radicale et extrémiste : tout le monde peut s’exprimer, et personne ne doit tenter d’imposer par la force son point de vue ; cela ne peut souffrir aucune sorte d’exception. Le pire danger serait pourtant de sacraliser la laïcité, ce qui serait contraire à sa radicalité même. En fait, elle n’est pas une substance, elle est un vide et un néant, un peu à l’image du doute hyperbolique de Descartes.

Tant que les religions ne tuent pas, il faut les laisser vivre... et mourir ! A cet égard, je ne pense pas qu’il faille fantasmer sur un danger que pourrait représenter le catholicisme. Les derniers excès fanatiques remontent aux années qui ont suivi la révocation de l’Edit de Nantes, et les catholiques actuels, fussent-ils paroissiens de Saint-Nicolas du Chardonnet, ignorent à peu près tout des dogmes qu’ils récitent mécaniquement. Ils barbotent dans un conformisme qui n’est pas pire, à tout prendre, que celui des bobos qui applaudissaient, à l’époque de la « manif pour tous » dont vous parlez, aux discours insanes de Taubira qui est elle aussi la femme d’un seul livre. Dans sa bibliothèque, il y a les oeuvres complètes d’Aimé Césaire, et rien d’autre.

Pour ne pas passer pour islamophobes, et ce seul souci constitue déjà une faute grave, un certain nombre de politiciens, ces dernières années, ont affecté de mettre toutes les religions dans le même sac, de rappeler ostensiblement les conditions imposées au judaïsme à l’époque de Clermont-Tonnerre ou les tensions entre la République et les catholiques à celle du petit-père Combes. C’était une ignominie : quand le terrorisme islamiste est apparu, il y avait plus d’un siècle que le principe de laïcité était admis par tout le monde en France, et que tout le monde en voyait fort clairement les avantages.

L’islam seul fait problème puisqu’il est soumission inconditionnelle à un livre sacré qui préconise de massacrer les Juifs, les associateurs et plus généralement tous les mécréants. Le verset 5 de la neuvième sourate est très clair la-dessus, tout aussi bien que le verset IV,38 définissant les femmes comme des êtres inférieurs aux hommes. Il va de soi qu’aucun citoyen français ne peut admettre des propositions de cette nature, et si elles lui paraissent aller de soi, il peut aller tout de suite se faire pendre ailleurs.

L’actuel gouvernement, qui laisse la bride sur le cou aux islamistes, en particulier aux Frères musulmans de l’UOIF, n’a toujours pas compris la nécessité de faire respecter nos principes, et ça ne va pas tarder à nous coûter cher : si un gouvernement républicain et démocratique ne prend pas les mesures qui s’imposent, l’extrême droite finira par s’en charger, comme déjà dans pas mal de pays européens, et d’une bien autre manière.

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