Commentaire de Ecométa
sur A quand la prochaine crise financière mondiale ?


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Ecométa Ecométa 17 septembre 2018 09:55

@Eliane Jacquot


J’aimerais beaucoup avoir votre avis sur ma réflexion.

Certes sur ce que vous dites, dans ce qui est de la « chose économique », des sciences économiques qui sont aussi nombreuses que de moyens à mettre en œuvre, qui forcément s’entrechoquent au lieu de collaborer, de participer, de s’entretenir ; pour ce qui est de cette chose : vous avez parfaitement raison !

Pour autant il y en a marre de tous ces discours stériles ; et il est évident qu’une sérieuse remise en cause épistémologique s’impose en sciences économiques ! Un autre paradigme, pour le peu qu’il y en ait réellement un à l’œuvre, donc un vrai paradigme ouvert sur le sociétal qui est la vraie nature de l’économie et non une nature purement mathématique qui n’est qu’un moyens.
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Faisons-nous réellement de l’économie au sens complexe du terme ? NON ! Nous ne pratiquons que des sciences économique et chacune tire à elle la couverture économie sans se soucier les unes des autres, sans se soucier de la nature sociétale de l’économie, et ça ce n’est pas « économique » au sens complexe du terme.

Le difficultés, celles économiques, mais aussi environnementales, politique, démocratiques, sont toutes de nature fondamental ! Ceci, pour la simple et mauvaise raison que dans cette civilisation de la modernité pour la modernité, du modernisme qui est la modernité poussée à son paroxysme, dans cette civilisation des mots en « isme », du changement pour le changement, du comment sans le pourquoi du positivisme ; nous avons développé un savoir en total négation de tout fondement ancestral pourtant indépassable ; sauf à jouer contre l’HUMAIN et contre le principe d’humanité !

En matière de « système », et en allant plus loin d’« écosystème », afin d’éviter l’écueil du système pour le système dans lequel nous nous vautrons : le système imbécile ; en la matière, la complexité étant telle, tout réductionnisme, quel qu’il soit, est impossible ! Il en va ainsi de tous les systèmes qu’ils soient de nature purement physique ou métaphysique humain. Ainsi, il ne viendrait à l’idée de personne de réduire un véhicule automobile, système de locomotion complexe, à son carburant moyen utilisé pour sa mobilité. Un véhicule automobile n’est réductible à aucun des moyens ou sous-systèmes qui le composent !

Comment, sinon par pur dogmatisme, et pour le compte un dogmatisme crétin ; comment peut-on réduire un système complexe comme l’économie, qui est un système certes métaphysique humain, donc d’une souplesse incroyable que l’on abuse ; comment peut-on le réduire au seul capital et au capitalisme ? A la seule finance et au financiarisme ? 

Roland Barthes, dans Mythologies,écrivait : « Il n’y a pas de grande œuvre qui soit dogmatique ». Il est également possible de dire, quand on va trop loin dans le dogme poussée au dogmatisme,qu’il n’y a pas de grande crise civilisationnelle qui ne relève du dogmatisme !

Je ne suis pas stupide, je veux dire que je ne suis pas contre le capital ou la finance qui sont des moyens utiles et nécessaires à une économie moderne, par contre je suis contre la capitalisme et le financiarisme. Il faut de la mesure en toute chose, et là nous sommes dans la démesure ; il faut une bonne valeur d’usage en toute chose et la nous sommes dans un usage paroxysmique forcément crisique ! 

Ne cherchez plus « Docteur » c’est la tête ! Epiphénoménologique dans ses approches et paroxysmique dans ses application, rationaliste à l’impossible, devenus totalement paranoïaque et schizophrénique, et suicidaire, ce monde moderne au modernisme, paroxysme de modernité et plus simple modernité : ce monde est « savamment » et « délibérément » (libéralisme... paroxysme de liberté) malade !


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