Commentaire de Olivier Perriet
sur 2018 et 2019. Années de tous les dangers pour la paix mondiale


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Olivier Perriet Olivier Perriet 21 septembre 2018 09:43

@Pierre


Je suis d’accord avec vous, Poutine est (ou « a été ») parmi les modérés, même si on ne le voit pas comme ça ici. Il y en a des beaucoup plus belliqueux que lui. De même la presse anglo-saxone (ou certains médias français) est assez va-t-en-guerre.

Mais du côté de chez nous, l’opinion n’est pas les médias. Je doute qu’une guerre contre la russie soit souhaitée, et aux USA aussi.

Du côté russe, j’en sais rien, et d’ailleurs ce n’était pas l’objet de votre article. Mais enfin bon, j’ai des gros doutes aussi.

Il y a la rhétorique et la réalité, les deux ne sont pas toujours identiques, même si on peut se faire entraîner par les mots.

On est, la Russie comme nous, des sociétés vieillissantes, où des sexagénaires parlent de guerre mais ne le feront jamais eux-mêmes.
Que penseraient des historiens de la vie quotidienne dans la France des années 2000 à lire uniquement Eric Zemmour ?

Pour le parallèle avec 1914, je ne pense pas qui quiconque ait prévu à l’époque la guerre à partir de l’assassinat de Sarajevo.

Il y avait aussi une incompatibilité fondamentale entre la logique impériale Austro-Hongroise, et la logique du nationalisme, chose qu’on retrouve actuellement (sur un autre plan) entre l’Inde et le Pakistan, mais pas vraiment entre la Russie et « nous ».

En résumé votre commentaire donnerait plus d’arguments que votre article.

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