@ olivier cabanel

En effet, il est blessé. Et vexé.

Cela ne le rend que plus redoutable. Car il sait qu’en dehors du rétablissement d’une forte image de réformateur, il aura bien du mal à reconquérir l’électorat de droite qui lui a permis de gagner une élection imperdable par LR avant l’affaire Fillon.

N’oublions pas non plus le patronat qui grogne de plus en plus et exerce une grosse pression sur lui. Et ce n’est évidemment pas en ramenant nettement le curseur vers la gauche après s’être tant déporté vers la droite qu’il redressera significativement son image dans l’opinion des oligarques. Or, Macron ne tiendra pas s’il est lâché par eux, et donc par les médias libéraux. Sans doute verra-t-on se profiler un nouveau champion du néolibéralisme, voire une championne en la personne de Lagarde.