Commentaire de Jean-Pascal SCHAEFER
sur Changement climatique : faut-il casser le thermomètre ?


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Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 25 octobre 2018 17:53
@Spartacus

1 - l’étude est payante. Désolé, mais cela ne facilite pas l’accès aux données.

2 - je vous ai donné une source publique qui montrait que le réchauffement hivernal a bien lieu sur tout le territoire. Je suis désolé, mais alors que je travaille sur le sujet depuis de nombreuses années, et que j’ai fait beaucoup de recherches, je ne vois pas de source corroborant vos propos.

3 - température ressentie : ça peut toujours se discuter, mais les tableaux sont là.

4 - on peut continuer à trouver de l’énergie (avec quels dégâts environnementaux !), mais il n’empêche que l’économie minière a ses limites. Quand j’étais collégien, ce qui remonte un peu, on nous parlait du gisement de gaz de Lacq comme une ressource presque infinie, qui faisait de la France une grande puissance gazière. C’est fini. Je pourrais aussi vous parler du charbon de France et de Grande-Bretagne, qui ont fait notre richesse. C’est terminé.

Pour le bois, la conclusion de l’étude que vous avez mise en lien insiste plutôt sur le fait que les forêts se portent mieux dans les pays développés et moins bien dans les pays connaissant des difficultés économiques et sociales. Cette étude est d’ailleurs tout à fait intéressante.

Pour les poissons, vous faites comme moi le constat que les poissons d’élevage se substituent de plus en plus aux poissons sauvages. Quand j’étais enfant l’aquaculture était tellement anecdotique qu’on ne parlait jamais de poisson « sauvage ». Aujourd’hui, les stocks ont effectivement du mal à se reconstituer, et on mange de plus en plus de poisson d’élevage, nourri souvent dans des conditions discutables. Voici l’évolution respective de la pêche de poisson « sauvage » et de l’aquaculture, et ici les statistiques sur la surpêche.

Concernant les DJU, j’aimerais savoir ce que vous entendez par « Les DJU sont des mesures de température limités a des agglomérations composés d’agrégats comme l’expansion des villes, les matériaux, les rayons de rayonnement des chauffages domestiques, les changements techniques de mise en température, et des dizaines d’autres. »

A ma connaissance, les DJU sont calculés à partir des données collectées sur des stations météo (Paris-Montsouris, Lyon-Bron, Marseille-Marignane). De vraies stations physiques, pas des agrégats, qui peuvent avoir leurs défaillances. Naturellement, l’environnement des stations météo a changé (expansion des villes), mais en terme de besoin de chauffage (ou de refroidissement), cela garde toute sa pertinence. Je ne comprends pas ce que vous entendez par « le rayonnement des chauffages domestique ». Son influence sur les stations météo me semble assez anecdotique. Quant aux « changements techniques de mise en température », de quoi s’agit-il précisément ?

Quant à votre conclusion, je pense que justement, pour éviter toute mystification, il est bon de disposer de données telles que les degrés-jours, qui peuvent être aisément vérifiées et plus difficilement manipulées.



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