Commentaire de velosolex
sur Le bonheur d'être parisien avant les égouts


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velosolex velosolex 26 octobre 2018 14:17

@eric
Bon bouquin, qui est une référence. Ca me rappelle l’époque ou je lisais l’histoire des passions françaises, de Theodore Zeldin, un anglais francophile pro brexit., qui s’attachait à l’aspect culturel des différences 

Il y a les odeurs, et la perception des odeurs...
Je pense que nos parents étaient beaucoup moins sensibles à l’odeur de la sueur que maintenant L’aspect culturel est donc prégnant dans cette affaire, bien qu’on puisse penser que l’odorat était certainement plus aigu chez nos ancêtres, celui ci étant sollicité sans cesse afin d’identifier corps sain, ou corruption, ne serait ce que dans l’alimentation. 

De par mon expérience propre, en temps qu’infirmier travaillant à l’hopital, voilà un domaine où l’on travaille sans cesse avec les odeurs....
Je ne tiendrai jamais. C’est ce qu’on se dit les premiers temps. Odeurs de merde, d’urine, de mort...La tête vous tourne, le dégoût vous envahie, devant la déchéance, la maladie la mort qui apparaissent derrière ces signes....Et puis rapidement finalement si on ne s’habitue pas totalement on supporte, on banalise, on lui donne un sens. Je pense que les sens et surtout l’adaptabilité de nos ancêtres ont travaillé ainsi ! 
Cacher l’odeur, comme à notre époque actuelle peut s’avérer comme un déni, une mystification, un fait du temps, lourd en conséquences graves. On s’attaquera au symptôme sans se préoccuper des la source. Pire, les bombes de déodorant sont des poisons bien plus dangereux de ce que l’on veut cacher

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