Commentaire de Antenor
sur À MM. les archéologues au sujet de la thèse de Bibracte au mont Beuvray. À M. le (nouveau) Ministre de la Culture


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Antenor Antenor 3 novembre 2018 13:50

L’erreur d’interprétation du site d’Alésia est la racine pourrie qui sabote tout l’édifice. Vues de loin, les différences d’interprétation de la bataille entre Emile et les archéologues peuvent paraître mineures mais elles ont des répercussions énormes sur l’identification de Gergovie et Bibracte.

A Alésia, on a une longue description de César et pas mal de vestiges de la bataille. Certains détails peuvent donc paraître accessoires. A Gergovie, la description est déjà plus succinte et les vestiges de combat moins évidents. Les erreurs d’interprétation commises à Alésia ne pardonnent déjà plus. On se retrouve à identifier Gergovie à Merdogne au lieu du Crest.

Et Bibractre, c’est le pompon. Minuscule description et pas de bataille. Si on n’est pas parti sur des bases solides à Alésia et Gergovie, on fonce droit dans le mur du Mont-Beuvray à des dizaines de kilomètres du Mont Saint Vincent.

C’est un peu comme en géométrie où un angle erroné de seulement quelques degrés à sa base (Alésia) finit par aboutir à une énorme erreur de trajectoire au fur et à mesure qu’on s’éloigne du point de départ. A mi-chemin (Gergovie), on a déjà quelques doutes et au point d’arrivée (Bibracte), l’erreur paraît aussi gigantesque qu’incompréhensible.


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