Commentaire de velosolex
sur La guerre n'a pas un visage de femme de Svetlana Alexievitch
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Bravo pour votre article, qui me donne bien envie de lire ce livre
. Il me relie à celui de Vassili Grossman, que j’ai lu cette année. « Vie et destin », l’auteur ayant été un combattant de Stalingrad, il évoque le souvenir ému de cette toute jeune radio, dont la présence et l’innocence au cœur de la boucherie, alors qu’elle occupe un poste stratégique dans la cave d’un immeuble bombardé sans cesse, illumine les hommes par sa présence.
Une fleur parmi les décombres, et qui ramène à la culture, aux usages, à la civilisation. Que cette époque soit l’avènement des femmes, qu’elle deviennent déterminantes, que leur intelligence soit reconnue enfin. Mais qu’elles gardent surtout leurs qualités naturelles, d’écoute, d’empathie et d’intelligence avec le monde. Sans doute liées à leur féminité, au fait de donner la vie.