Commentaire de kalachnikov
sur Nietzsche ou l'autre fin de l'Histoire...


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kalachnikov kalachnikov 6 novembre 2018 09:28

@ Hervé Hum

Bah, je sais pas, si c’est un signe d’intelligence que de balancer ’je ne l’ai pas lu, je ne le lirai pas mais il dit n’importe quoi.’

La conscience entendue au sens de rationalité, logique, conscience morale, libre arbitre est-elle présente dès le départ (sur le plan ontogénétique comme phylogénétique) ou bien survient-elle tardivement, après en tout cas autre chose. Par conséquent, la conscience, ce machin bâtard, n’est certainement pas le moteur, même si la nuée des soumis s’incline devant cette idole et puisque rien ne procède de rien, elle procède forcément de quelque chose.

Donc, tu ne lis pas, tu préfères te faire des fixes à la science infuse, mais en plus t’entends pas.
Ce que Niezsche appelle Dieu, ce n’est pas un objet particulier et donc la croyance on s’en fout. Il parle de phénomène psychologique, et se définissait comme le premier psychologue. Et donc de la faculté de croire, peu importe que le machin dans lequel l’on croit soit à poil ou à plume.
Idem par morale. Ce que Nietzsche entend précisément par morale, ce n’est pas une morale particulière mais la faculté psychique de penser en bien et mal, quels que soient ce bien et ce mal.

La Volonté de puissance peut être sublimée de multiples façons. Exemple : cas typique de l’homme d’action qui veut mettre la terre entière sous sa coupe. Ou cas désintéressé de Nietzsche qui lorqu’il fait son oeuvre est quasi clochardisé, n’a pas de lecteur, est ignoré sinon méprisé, etc. Dès son premier opus, ’la naissance de la tragédie’, il a le droit à des commentaires comme ’Lorsqu’on écrit un livre pareil, on se condamne scientifiquement à mort’.

Et pour ton ajout : Dieu, tu peux l’appeler nature si tu veux. A poil ou à plume, c’est égal.
Le fil historique, c’est :
’tu dois parce que Dieu’
’tu dois parce que impératif catégorique’ (gross Krétinerie, gross Tricherie)
’tu dois et ferme-là’

La trajectoire humaine, ce n’est pas une trajectoire de progrès mais exactement l’inverse, une formidable décadence que justement les prouesses matérialistes et technologiques maquillent mais maquillent de moins en moins.


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