Commentaire de Jonas
sur Hommage aux pacifistes internationalistes


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Jonas Jonas 17 novembre 2018 02:17

@Jean Dugenêt « Par contre ils craignent les révolutions, le pouvoir du peuple. »

Les révolutions ne sont pas faites par le peuple, mais par une poignée d’idéologues (quelques milliers au plus), des élites qui manipulent l’opinion pour atteindre leurs objectifs.

La majorité des Français étaient opposés à la révolution de 1789, cela a engendré une guerre civile de plus de 12 ans, avec massacre de la population, exécution sommaire sans procès sur simple dénonciation, puis la guerre contre toute l’Europe pendant 15 ans.

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« J’avais prévenu. Je dois me répéter. En général, les révolutions en elle-même font assez peu de morts »

La loi du 1er octobre 1793, aussi appelée loi d’extermination, est votée par la Convention nationale pendant la période appelée la « Terreur » durant la Révolution française. Cette loi qui s’inscrit dans le cadre de la guerre de Vendée a notamment pour objectif de placer Léchelle à la tête de la nouvelle Armée de l’Ouest afin d’« exterminer les brigands de l’intérieur ».

« Il n’y a plus de Vendée elle est morte avec notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes, qui au moins, pour celles là, n’enfanteront plus de brigands. »
[...]
« J’ai tout exterminé...nous ne faisons pas de prisonniers car il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire. »
Rapport du général français républicain F.J. Westermann

« J’ai égaillé les Vendéens de bonne manière...Plus de cinq cents, tant hommes que femmes ont été tués...J’ai fait fureter les genêts, les fossés, les haies et les bois ; c’est là qu’on les trouvait blottis. Tout a été passé par le fer car j’avais défendu qu’en les trouvant ainsi, on consommât des munitions. À mon arrivée à la Verrie, j’ai fait passer au fil de la baïonnette tout ce que j’ai trouvé. »
extrait du rapport du général Jean Baptiste Huché au général Turreau du 27 février 1794

« Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort.
Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises, seront passés au fil de la baïonnette. On agira de même avec femmes, filles et enfants...Les personnes suspectes ne seront pas plus épargnées. Tous les villages, bourgs, genêts et tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. »
Instructions du général Turreau à ses lieutenants - 17 février 1794


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