Commentaire de kalachnikov
sur Quand trop de Macron tue le Macron


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kalachnikov kalachnikov 26 novembre 2018 14:20

@ moderatus

Il ne peut y avoir de révolution ; comme je l’ai déjà expliqué, il faudrait qu’elle ait lieu à l’échelle continentale (de l’UE) ; le cas échéant, elle sera vue comme une révolte dans une province de l’Empire et sera traitée comme telle par le pouvoir central. (le cas échéant ; il y a de la marge, les Gilets jaunes ne présentent pour lors qu’un seul danger, ils montrent un mauvais exemple)

Tout est écrit, Moderatus, vous ne savez pas lire. Nul n’est censé ignorer la loi, sachez-le. Force est à la loi, sachez-le.

Il ne peut y avoir de révolution à l’échelle continentale parce qu’il n’y a pas d’identité européenne et il ne peut pas y avoir de conscience révolutionnaire si on n’a pas profondément enraciné dans le coeur l’idée de destin commun.

La seule chose que peut redouter notre Grand Savant (appelons-le comme ça, tiens), c’est pour sa créature (l’Ue), un destin genre celui de l’Empire austro-hongrois. Que ce soit le bordel continu dans l’Empire entier, une sorte de pré-anarchie et que plutôt d’utiliser son énergie à gagner en puissance, il la gaspille à imposer sans fin son ordre.

Mais là aussi, notre Grand Savant a médité. Puisqu’il est impossible de créer une identité européenne, il faut un homme nouveau en lieu et place de l’homme ancien qui n’est pas réformable. Et pour éviter le syndrome austro-hongrois, pour que cet homme nouveau n’ait pas de conscience révolutionnaire, il ne faut qu’il soit natif de la contrée car ainsi il n’aura pas la notion de patrie, il n’aura pas de lien ni avec la terre, l’histoire commune lui sera étrangère ; il ne faudra pas qu’il soit savant, évidemment, et m^me qu’il ait le mépris du savant, etc etc.


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