Commentaire de Paul Leleu
sur Les femmes, grandes oubliées de la toponymie parisienne
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les femmes ont moins de rues, car elles font moins de choses extraordinaires... un point c’est tout... et ça n’a rien à voir avec les hommes...
les femmes ont un problème : elles ne parviennent pas à faire le choix entre l’excellence et la séduction. Ce n’est pas vraiment de leur faute, car il est vrai qu’une jeune femme perd de précieuses années (entre 15 et 30 ans) à hésiter entre la séduction et le travail impitoyable. Quand elle se « réveille » vers 30 ans, c’est un peu tard.
De leur côté, les hommes n’ont pas le choix. Ils doivent exceller pour exister. Cette absence de choix les conduit à fournir plus de grandes réussites « remarquables »...
Prennez les grands artistes, les grands écrivains, les grands militaires, les grands politiques, les grands scientifiques, les aventuriers... ils n’ont pas passé leur jeunesse à hésiter entre bûcher ou séduire leur prof... Regardez leur biographie entre 15 et 30 ans, et vous serez édifié.
Ce n’est pas contre les femmes, c’est juste que la vie est ainsi faite. Mais Simone de Beauvoir ne disait pas autre chose : la vie est dure pour les hommes et pour les femmes ; mais alors que les hommes n’ont pas le choix de s’en sortir, les femmes auront toujours la tentation de se transfomer en « femme sociale » (mère, épouse, ou égérie), pour s’en sortir.