Commentaire de Paul Leleu
sur Les femmes, grandes oubliées de la toponymie parisienne


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Paul Leleu 6 décembre 2018 19:02

@arthes

mais je n’en doute nullement... beaucoup d’hommes aussi font des choses extraordinaires et se fichent d’être reconnus...

On pourrait d’ailleurs imaginer de nommer les rues selon des noms de métier, d’animaux ou de sentiment, plutôt que selon le nom de « grands hommes » et de « grandes femmes »...

Je réagissais simplement au sujet très particulier de l’article : si l’on souhaite effectivement nommer les rues d’après le nom de personnes extra-ordinaires (artistes, policitiens, scientifiques, militaires, etc.) alors le cheptel est plus petit côté féminin que côté masculin, pour la raison que j’évoque. Mais je vous accorde que le débat est d’une exceptionnelle vanité.

quand au reste de votre intervention, il mériterait un plus long débat. Le « confinement au rôle d’épouse ou de mère » est un néant historique assez remarquable : il ne concerne que le microcosme bourgeois. Les paysanes et les ouvrières n’ont jamais été « confinées » de la sorte, et elles participaient aux tâches productives. De même pour les « tâches ménagères » : l’homme maniait la perceuse et le marteau, et donnait le coup de pinceau,qui étaient ses taches ménagères. Quant à « s’épanouir dans son taf », chacun en rêve, mais c’est parfois une chimère. Mais à ce tarif, c’est curieux qu’on n’imagine plus « s’épanouir » aussi en tant qu’épouse ou que mère.


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