j’ai beaucoup aimé cet article, qui me parait lucide sur bien des points .

Notamment sur le fait que ce mouvement met en lumière le grand fossé qui existe entre les immigrés et les couches populaires traditionelles ( en partie composées d’anciennes vagues d’immigration ) . Ces 2 populations sont en concurrence pour tout : emplois mals payés, logement à bas prix, aides sociales, ... Et quand la société s’appauvrit, ils savent bien qu’au jeu des chaises musicales ce sera l’un des deux qui se retrouvera seul debout à la fin .

Pauvres et étrangers, 2 classes sociales faites pour se garder l’une l’autre tant qu’elles ne prennent pas conscience du piège

Les francais n’ont jamais désirées les vagues d’immigration maghrébines des années 70, pas plus que les autres . Traditionnelement elles ont servies à casser des grèves, à faire baisser les salaires et à provoquer des discordes sociales .

Il n’y a rien de moins surprenant que le fait que des tas communistes se soient mis à devenir frontistes : quand la solidarité et l’union entre prolo ne marche plus ben le prolo se trouve face à une élite qui lui dit qu’il ne vaut rien et pour le lui prouver il a face à lui des masses de gens encore plus pauvres, qui acceptent des conditions encore pires, et qui ne raleront pas . Il ne lui reste plus qu’à baisser son froc

Les pauvres ont besoin de stigmatiser les étrangers . La stigmatisation des étrangers est un combat pour ne pas être à la dernière place, qui crée (en partie) et sert ensuite à se protéger du communautarisme . La plupart des antirascistes essayent de prouver que les étrangers sont au moins aussi beau, intelligents, compétents... que les « locaux »( en fait même plus ! regardez ), ils choisissent ainsi clairement leur camp aux yeux des « pauvres racistes », qui se sentent trahis par ceux qui auraient du les soutenirs . Ainsi va la haine et ainsi se mantient l’élite

Le « raciste » va dire « regardez cet étranger qui ne travaille pas et bouffe de l’aide sociale », mais le réel problème pour les pauvres est bien l’étranger qui travaille pour peu, ne rale pas et est compétent

La haine de l’étranger est une réponse stérile à ce problème, à moins de se sentir capable d’un génocide . Il nous faut une politique permettant de ne pas sacrifier les « derniers », et il nous faut choisir notre immigration pour l’avenir