Cette question des milliardaires est malheureusement la même dans l’ensemble des pays du monde quel que soit leur régime politique, car la base de tout ça est la mondialisation économique et financière, dont aucun pays ne peut vraiment se soustraire, sauf à être capable d’une totale autarcie. On peut sortir de l’UE, mais cela ne nous sort pas pour autant de la mondialisation. 

Parmi les 20 plus riches du monde, il y a deux Français, mais aucun Anglais, aucun Allemand, aucun Japonais, aucun Suisse, aucun prince pétrolier, etc. Donc ce n’est pas l’ISF qui avait empêché cela, et notre pays qui est le plus redistributif du monde effectue cette redistribution entre 97 ou 98% de la population, mais les tout derniers pourcents en haut de l’échelle esquivent une grande part de l’impôt.

Concernant Macron, hélas plus de la moitié des votants ont mis un bulletin à son nom dans l’urne, et strictement aucun autre prétendant n’avaient recueilli davantage de voix au premier tour. La somme de tous les autres constitue des opposants, mais pas une majorité de rechange.

Imaginons une législative à la proportionnelle intégrale à la place du vote présidentiel de 2017, elle aurait donné une répartition entre les courants assez sembleble au premier tour de la présidentielle, dont serait donc sorti une coalition des socio-libéraux, des centristes, et de la droite libérale. LR aurait été majoritaire dans celle-ci (le centre n’aurait pas bénéficié de la dynamique présidentielle), le programme aurait été guère différent de celui de Macron -hors improvisations-, l’ISF aurait été supprimé, le rabot sur la fonction publique renforcé, et à la place de la CSG il y aurait eu un coup de pouce à la TVA.