@machin

« Bon...
tout seul, on aurait assurément pas gagné. »

L’apport des alliés à la victoire fut secondaire.
Les Britanniques se révélèrent peu offensifs et leurs chefs dans l’offensive de la Somme furent mauvais : les Français avaient avancé de vingt kilomètres alors que les Anglais piétinaient. Les Français durent reculer pour ne pas être pris en tenaille.

Mais l’apport britannique fut décisif sur la mer par le blocus naval total qu’ils exercèrent contre la navigation au commerce de l’Allemagne et la fourniture massive d’essence US fut essentielle pour alimenter les nombreux moteurs construits en France pour les avions, les camions, les chars. (Pour un avion construit en Allemagne en 1918, les Français en fabriquaient cinq !)

Cependant la victoire bascula du fait des soldats français de l’armée d’Orient. Alors que les Anglais avaient échoué aux Dardanelles contre les Turcs, nos poilus, quoique minoritaires, balayèrent les alliés du sud de l’Allemagne, Bulgarie, Autriche.
C’est après leur demande d’armistice que Ludendorff comprit que l’Allemagne ne pourrait pas gagner la guerre désormais seule et qu’il fallait négocier la paix pendant que les troupes se battaient toujours sur le territoire français et avant qu’une révolution bolchévique ne balaie le pays comme en Russie.
Les USA étaient aussi pressés de rétablir la paix avec leur premier client d’avant 1914 et désireux que son économie ne soit pas trop affaiblie.