Commentaire de Étirév
sur Quelle est l'origine de l'énergie ?


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Étirév 7 mars 2019 11:24

La Force…

Dans tous les Livres sacrés, on expliquait le mécanisme de l’Univers par l’action d’une force émanant des astres incandescents. Cette force n’est autre que le dynamisme inhérent à la radiation des astres, surtout du soleil, dont l’action est la plus puissante sur la terre, puisque c’est l’astre le plus rapproché de nous.

Cette force reçoit dans toutes les langues un nom qui est presque toujours une onomatopée, c’est-à-dire un mot qui représente imitativement une force.

Chez les Hindous, c’est « Brahm ».

Chez les Egyptiens, c’est « Ptah ».

Cette radiation solaire n’est pas seulement une force, c’est un principe chimique. La radiation est un courant d’atomes d’oxygène, qui génère la lumière blanche qui nous éclaire.

Mais cette force radiante ne vient pas seulement du soleil ; elle vient aussi des étoiles, qui sont multiples et rayonnent dans l’espace sept autres principes chimiques qui génèrent les sept couleurs du prisme. Telle est l’origine du septénaire.

Chez les Hébreux « Elohim », mot qui est le pluriel de « Eloha ». Le premier verset du Sépher (La Genèse), si mal traduit, dit :

« Berechith bara Elohim eth ha chamaïm veeth ha aretz  ».

Traduction  : « En principe les Elohim ordonnent ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre ».

Si ce mot est mis au pluriel, c’est parce qu’on savait qu’il n’existe pas une force cosmique, mais qu’il y en a plusieurs.

Et, d’abord, on expliquait ce qu’est une force cosmique en montrant que c’est le principe actif qui entretient la combustion des astres incandescents, lequel est transporté dans l’espace par les radiations astrales. On le représentait par un point dans un cercle :

La force, c’est donc la matière en mouvement.

On observe dans la nature deux espèces de mouvements : des mouvements « spontanés  » et des mouvements « transmis ».

Le mouvement spontané apparait dans l’électricité, dans les réactions chimiques, dans la vie.

Ces trois manifestations de la force primitive répondent à une même cause : l’action atomique.

L’atome est l’élément premier des corps, il est invisible, on pourrait dire qu’il est « immatériel », car il ne tombe pas sous nos sens ; nous ne pouvons ni le voir ni le toucher, il n’est jamais au repos : le mouvement est sa principale propriété.

Considéré dans sa liberté, c’est-à-dire en marche, l’atome est « la Force ». Il engendre toutes les actions dynamiques qui gouvernent la mécanique céleste ; c’est lui qui meut les astres et les guide dans leur course incessante.

Lancé dans les champs célestes, il repousse devant lui tout ce qu’il rencontre, il n’y a pas d’obstacle qui l’arrête, il est maître de l’espace. Roi de l’Univers, qu’il gouverne en souverain, nulle puissance n’est égale à la sienne, nulle force n’existe en dehors de la sienne, si ce n’est celle d’un autre atome tout-puissant comme lui. Parti des foyers de radiation, il s’étend dans une aire immense qu’il régit mécaniquement, physiquement, chimiquement et physiologiquement.

C’est ainsi que les atomes que notre soleil radiant nous envoie gouvernent toute notre organisation terrestre. Si nous ne nous apercevons pas de leur présence et de leur action dynamique, c’est parce que l’état de chose qui en résulte, et qui existait avant le commencement de notre formation organique, constitue un équilibre général au sein duquel nous avons créés et avec lequel tous nos organes sont en harmonie.

Il est donc, pour nous, l’état normal.

Mais lorsque la marche des phénomènes réguliers est interrompue, troublée ou arrêtée subitement, les nouveaux effets produits par le dérangement nous révèle l’existence et la puissance de la force dont nous n’avons pas conscience dans l’état normal des choses. Nous ne nous apercevons pas de la puissance des forces qui règnent autour de nous, tant que l’harmonie qui résulte de l’équilibre de ces forces est maintenue.

Mais, si cette harmonie vient à se déranger, les troubles qui en résultent nous font comprendre la puissance de la force qui n’agit plus régulièrement.

Cosmogonie


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