Commentaire de Axel_Borg
sur Pour un futur départ du Tour en Italie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Axel_Borg Axel_Borg 8 mars 2019 08:58

@cargir,

Les Tours de France 1981, 2009 et 2013 partis respectivement de Nice, Monaco et de Porto Vecchio montrent qu’on peut faire un grand départ du Sud-Est sans ruiner le suspense. A chaque fois on a longé la côté méditerranéenne et le Golfe du Lion pour filer vers les Pyrénées.

Il y a sans doute quelque chose d’autre qui bloque et qui nous échappe, si aucune ville italienne (hors Florence en 2014) ne veut payer pour le Tour car le Giro leur suffit ...

Globalement les régions super touristiques ont moins besoin du Tour que des provinces ou contrées isolées comme le Limousin, la Lozère (exemple de Mende avec des arrivées en 1995, 2005, 2010, 2015 et 2018, devenu un classique du Tour sur l’aérodrome utilisé par Gérard Oury pour la scène finale de la Grande Vadrouille)

En 1981, on arrive à Saint-Lary-Soulan en partant de Nice via des étapes à Martigues, Narbonne puis Carcassonne.

En 2009, on arrive à Andorre Arcalis en partant de Monaco via des étapes à Brignoles, La Grande Motte, Montpellier, Perpignan et Barcelone.

En 2013, on arrive à Ax 3 Domaines (Plateau de Bonascre) en partant de Porto Vecchio via des étapes à Bastia, Ajaccio, Calvi, Nice, Marseille, Montpellier et Albi. 

Donc c’est possible ... Le problème est que Milan et San Remo ont la Primavera, les villes de la Riviera du Levant et du Ponant, d’Imperia à Portofino en passant par Rapallo, Savonne, Bordighera, Vintimille ou encore Santa Margherita Ligure, n’ont pas besoin d’un coup de projecteur.

Quant à Gênes meurtrie par le drame du viaduc Morandi effondré en août 2018, elle a d’autres priorités que d’accueillir le Tour ou le Giro ...

Restent donc Turin et Florence, car pour Venise, Bologne, Naples, Rome ou Parme, il faudrait un transfert en train ou en avion pour ne pas faire trop d’étapes italiennes avant de rejoindre l’Hexagone.


Voir ce commentaire dans son contexte