Commentaire de Ecométa
sur Histoire de ta bêtise, de Bégaudeau : une offrande aux bêtes


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Ecométa Ecométa 9 mars 2019 11:32

@Disjecta

Comment se passer du capital en économie ? Du capitalisme : oui !

Comment même se passer de l’argent comme moyen d’échange tellement pratique ; un argent qui ne devrait jamais être un problème mais toujours une solution. Le soucis c’est que les économistes en font une marchandises, que les banques en font commerce avec intérêts, ceci, sur des fonds qui ne leurs appartiennent pas , et çà c’est un vrai problèmes !

Il est évident que la science économique, que les sciences économiques, car elles sont pléthores au point de s’ignorer les unes les autres, même de se combattre ; que ces sciences économiques n’étudient en rien l’économie qu’elles la phagocytent et manipulent pour des raisons de logique exclusive particulière et non de logique inclusive d’ensemble : quelle misère intellectuelle ! Quelle ignorance ! On est même dans une réelle « prédation économique » !

De l’usage du capital en économie à son accumulation : Karl Marx était-il contre l’usage du capital en économie ou simplement pour sa régulation afin d’en limiter ses dérives ?

Le capitalisme doit-il être d’État ? Non, on sait ce que cela a donné !

Par contre L’État, par l’ « économie politique », en bon usage, car l’économie est une trop sérieuse pour ne la confier qu’aux seuls économistes, et même qu’aux seuls « politiciens » ; l’État doit en assurer la bonne valeur d’usage ceci en évitant de tomber dans le capitalisme « usage paroxysmique » du capital. Il en va de même pour la finance et le financiarisme !

Je suis démocrate et républicains, et je ne comprends pas cette opposition aux États-Unis ! Je suis aussi un libéral, qui, pour autant, ne prône pas le « libéralisme » qui est un « système » exclusif de lui-même et qui lui réduit toutes les économies nationales en les, subordonnant, à ses seuls tenants (propriétaire capitalistes) et ses seuls aboutissants affairistes et consuméristes !

Le libéralisme relève d’un pur sophisme d’affairistes et d’un cynisme confondant !

Pour autant je ne suis pas un nationaliste, car l’économie nationale, qui doit être protégée, doit rester suffisamment ouverte, ceci, sans être permissive !

La Démocratie et les valeurs de la République ne sont pas compatibles avec un libéralisme économique, exclusivement systémique, qui refuse toute contrainte sociétale et de ce fait est le principal instigateur du nationalisme, du populisme, même de l’antisémitisme… ce qui est tout de même assez stupéfiant quand on sait qui sont les artisans du libéralisme et ceux qui le prônent : cupidité quand tu nous tiens !

Il y a là une totale incompatibilité entre les valeurs démocratiques et républicaines qui se rejoignent et le libéralisme : pour autant il nous faut être libéral !

Je vous interroge sur ce dernier point : est-il possible d’être un libéral et d’être contre le libéralisme ? Pour moi, c’est possible, et faut le dire et explique ? Le libéralisme est un usage paroxysmique du libéral ! Il faut même crier haut et fort que tous les mots en « isme » sont de paroxysme », ils sont comme autant d’abus des choses et qu’il faut bannir de nos usages !

Force est de constater que nous avons créé une « civilisation paroxysmique » qui abuse tout : la « NATURE » et les « états de nature » dont notre propre nature humaine si paradoxale, si magnifiquement paradoxal, et à ce titre si facilement manipulable ! Un humain qui ne convient pas au plan du rationalisme, et qui devient, rationalisme oblige, un autre paroxysme, celui de la rationalité portée à son paroxysme ; qui devient, par réification, une en chose exploitable au même titre que n’importe quelle autre chose !

De la même façon que je suis un libéral mais contre le libéralisme, je suis pour l’usage du capital et de la finance en économie… mais je suis contre le capitalisme et le financiarisme qui sont des usages paroxysmiques du capital et de la finance !

Y a-t-il là aussi une impossibilité ?


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