Commentaire de Christian Labrune
sur L'Empire : mafia des mafias


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Christian Labrune Christian Labrune 11 mars 2019 01:34

Ce dont on ne dit pas, c’est que Nicolas Maduro a été élu, le 20 mai dernier, avec 68% des votes émis dans le cadre d’une élection qui s’est déroulée sous l’œil vigilant d’observateurs internationaux qui en ont reconnu la rigueur et la légitimité

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Intéressant article de Wikipedia consacré à ces élections :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_v%C3%A9n%C3%A9zu%C3%A9lienne_de_2018

EXTRAIT :
Déroulement du vote

Un carnet de la Patrie  Un point rouge à la sortie d’un bureau de vote

Durant le vote, le mouvement Somos Venezuela, proche du président, a installé, en dépit de la décision du CNE d’interdire la pratique, des tentes de couleur rouges pour distribuer des primes aux citoyens ayant voté, pour recharger les carnets de la Patrie, même si ceux-ci ne sont pas exigibles pour voter, ce qui a été dénoncé par les deux principaux candidats de l’opposition. Le procédé a précédemment été utilisé lors des élections municipales vénézuéliennes de 2017. Pour le géographe Alain Musset, il s’agit d’une « menace implicite [...] : si vous n’allez pas voter, votre carnet ne sera pas renouvelé. Or, ce n’est pas rien pour des gens qui ont faim : Maduro a fait relever le salaire minimum de 95 % pour le porter à un 1 million de bolivars ; avec les bons, les gens peuvent arriver à 2,5 millions de bolivars par mois. Même s’il faut remettre les choses à leur place : un million de bolivars, c’est une boîte de thon de 140 grammes ».

De même selon Laurence Debray : « Il y a un chantage : les gens vont voter pour avoir de quoi manger ». Le carnet de la Patrie, instauré en janvier 2017, est tamponné à la sortie du bureau de vote puis il est distribué une caisse de nourriture avec des aliments impossibles à trouver normalement.


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