Commentaire de Claude Simon
sur Eloge de l'accroissance


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Tzecoatl Claude Simon 11 mars 2019 10:35

« Les ressources, le territoire, l’énergie, la faune, la flore, l’atmosphère, sont épuisables ou limités. »

C’est un peu bizarre cette guerre entre le fini et l’infini, étant donné que les ressources participent essentiellement de cycles.

L’économiste ou le politique, incapable de faire chanter le patron de multinationale apatride, n’a pu qu’inventer une croissance infinie symbolique, la masse d’argent-dette, dans une confusion quand à ses leviers de pouvoir ou de contrôle, profitant ainsi à ce dernier.

Si l’on regarde les chiffres de croissance, on serait plutôt sur une fonction type logarithmique qu’exponentielle.
Toutes deux tendent vers l’infini, certes, mais l’échéance n’est pas la même.

Bref, revenons à votre sujet.

Il me semble que l’on peut résoudre votre préoccupation en partie en informant et en évitant les produits nocifs du capitalisme, ou plutôt le mercantilisme irresponsable jouant sur l’ignorance. Et il y en a plein.

Par ailleurs, face à la rareté de certaines ressources, nos sociétés devront adopter des modèles économiques privilégiant d’autres ressources (je pense sérieusement à la voiture à hydrogène ou à eau indirectement, comme vous voulez).

Mais le capitaliste privilégie un modèle basé sur la rareté, ça rapporte (ne seriez-vous pas l’idiot utile de celui-çi à l’occasion ? Bref, il faut apporter des fondamentaux). Ne favorise t’il pas, depuis les Medicis, le marché dit de l’art (de préférence ce qui ne se reproduit pas, bien entendu).

Un peu d’éducation nutritive permet de limiter la viande, secteur très énergivore se dit t’il.


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