Commentaire de Sparker
sur Simone de Beauvoir, figure de l'imposture qui perdure


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Sparker Sparker 15 mars 2019 16:30

@sylvain

"Que cela fasse horreur à Beauvoir

« 

Quand on veut tuer son chien...

Je ne pense pas que ce soit ce qui fait horreur à Beauvoir ( smiley à Alina) mais c’est la condition que ça implique pour la femme et quelle accepte en général. Je ne peux faire l’exégèse de son livre et il faut le remettre dans le contexte de la condition féminine de l’époque, bien qu’a mon avis et mon observation, ça à peu changé (j’ai deux filles qui ont un enfant chacune et les discussions vont bon train...)

Et justement Beauvoir ne parle pas de ce que la femme »devrait être« la femme est, simplement, par son statut biologique.
Mais par son être (hors genre) elle ne peut être , cela est réservé aux hommes, là est la vrai différence, l’inégalité et la vrai violence. A moins que vous ne réduisiez la femme qu’a ses capacités gestatives
Beauvoir est Beauvoir et son esprit lui à permis d’écrire à partir de ce point de vue.
Sinon elle n’aurait pu l’écrire si elle était devenue femme comme sa prédestination biologique lui aurait commandé dans notre société.

Beauvoir est crue et directe et difficile à contredire si on est honnète, lucide et sans pitié pour les conditions. Il faut éviter les jugements avec ce genre de travail intellectuel. Elle tente de toucher le fond d’une injustice et ne aucun cas le rejet de qui que ce soit.

On est toujours en train de parler de viols, de balance ton porc et autres Metoo, depuis 1949, on va dire, ça ne s’est pas arrangé et le ravage de la »femmelisation« du féminin continue. Pour l’éradiquer il faut aller profond et tous nous y laisserons des plumes, ce n’est pas qu’une question d’égalité salariale ou de »droit« à l’enfant.

Non Beauvoir n’avait certainement pas accès à ce désir d’être »une femme« telle qu’on l’impose dans la société. Je le comprend de l’intérieur car j’ai beaucoup de mal à être »homme« bien que j’en ai les attributs physique. Cela ne m’empêche »d’être« tout court mais les rapport aux autres sont parfois un peu... difficile sur certains aspects relationnels voir d’intégration sociale.

Après sur la condition de l’enfant, il y aurait beaucoup à dire. La condition de parentalité demanderait aussi une introspection mais on en est encore loin.

N’oubliez pas qu’une femme qui n’était pas mariée, ne faisait pas d’enfants et qui n’était pas none n’était pas reconnue voir pourchassée fut un temps. On peut comprendre historiquement que l’enfantement ai pris une place si importante et que les »femmes« y soit attachées. Mais bon nous allons vers une démographie qui va poser problème et si on ne veut pas traiter le problème d’une manière légiférée, va falloir repenser la procréation et les valeurs qui s’y rattachent.
Les »femmes" pourront devenir des personnes, au delà de leur caractéristiques, les hommes aussi d’ailleurs car comme il faut des riches pour faire des pauvres, il faut des femmes pour faire des hommes et vice et versa... mais derrière ces oripeaux il y à des êtres libres, autonomes et consentant et par là égaux, c’est, ce que je crois, de cela quà voulu témoigner Beauvoir.


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