Commentaire de Christian Labrune
sur Golda Meir, la « Dame de fer » en version israélienne


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Christian Labrune Christian Labrune 17 mars 2019 17:22

Sylvain Rakotoarison

Le titre de votre article se justifie pleinement s’il s’agit d’évoquer un caractère ferme et inflexible, mais quand on parle de Thatcher, on pense immédiatement à un ultra-libéralisme qui n’a pas laissé un très bon souvenir et qui paraît, depuis quelques années, avoir fait son temps.

Les principes politiques de Golda Meir, venant du Mapaï, sont évidemment tout autres. Elle incarne une certaine gauche israélienne qui, elle aussi a désormais fait son temps, n’ayant pas su exploiter à l’avantage du pays la victoire de la guerre des six jours. Je me suis toujours demandé comment il se faisait qu’Israël n’ait pas purement et simplement récupéré, malgrés les craintes liées à la démographie, la Judée-Samarie, laquelle resterait donc « territoire disputé », et pourquoi la Knesset avait pu consentir au Waqf d’une Jordanie complètement ratatinée une sorte de mainmise sur le Mont du Temple dont on voit aujourd’hui les conséquences désastreuses.

Il n’importe, Golda Meir restera quand même une de ces grandes figures de femmes qui sont encore trop rares dans l’histoire, et vous avez eu bien raison de lui consacrer cet article.


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