Commentaire de Hamed
sur La Loi Fondamentale de l'existence. Croyants et incroyants dans le combat du bien contre le mal


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Hamed 24 mars 2019 18:00

@Jean Keim

Mais avant de se faire dévorer par le lion, jean, pensez-vous que cet homme va penser qu’il ne fait pas de mal. Si vous étiez à sa place, et que vous vous trouviez dans un zoo, qu’un lion sorte de sa cage pour une raison ou une autre, et qu’il vient vers vous, et vous êtes mort déjà de peur, avant même qu’il vous arrive, pensez-vous qu’il ne fait pas de mal ? Et que vous, n’ayant rien pour vous défendre, vous allez penser qu’il ne fait pas de mal.

Je vous laisse à votre pensée sur ce système d’équilibre entre le bie et le mal que vous dîtes « bancal ». Mais ce système est notre système même si nous ne vivons pas la torture, mais d’autres la vivent, d’autres sont exploitez, d’autres sont esclaves d’une manière ou d’une autre. 

Il y a un Dieu amour qui donne espoir à l’homme. Sans le mal, sans combattre le mal, sans combattre l’exploitation de l’homme par l’homme, sans combattre les abus du capitalisme, si le mal n’aurait pas existé, pouviez-vous aspirer à la félicité ? Pouviez-vous aspirer au bonheur de vivre ?

L’amour aurait-il un sens ? Le bonheur aurait-il un sens ? Si, par exemple, face à ce lion qui va vous dévorer, et que ce lion est terrassé par une balle tirée par un gardien, ne seriez-vous pas heureux, l’homme miraculé le plus heureux du monde pour avoir échapper non seulement à une mort certaine mais à une souffrance indicible, que vous ne pourrez raconter à personne car vous avez échappé à cette souffrance et que vous ne la racontiez qu’à vous-même en vous la représentant si cela vous l’aviez vécu.

N’allez-vous pas dire qu’il y a eu un Dieu-amour qui vous a sauvé.

Non, Jean, le système humain avec son bien et son mal n’est pas bancal, il est, au contraire harmonieux. C’est grâce à ce mal que l’on doit combattre de toutes nos forces, et encore si on a les possibilités, qui donne sens non seulement à l’existence mais à l’amour d’être.

Voilà ma pensée. Je comprends cependant ce que vous reprochez à cet équilibre, mais vous ne pourrez le transcender que si vous l’acceptiez comme il est avec ce qu’il y a de bien et de mal en lui, et vous disant c’est ainsi parce que c’est notre condition d’être. Et surtout on n’a pas choisi d’être, on est tout simplement.

 


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