Commentaire de Christian Labrune
sur Un cadeau à Israël et surtout à l'Iran


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Christian Labrune Christian Labrune 26 mars 2019 21:56

@popov

Dans l’article de Wikipedia consacré au Golan, on peut lire :
"Après son élection en 1999, le premier ministre Ehud Barak impose un moratoire sur le développement du plateau du Golan afin de faciliter les négociations de paix avec la Syrie, sous les auspices du président américain Bill Clinton. Mais à la suite de l’échec des pourparlers, cette décision est levée le 13 avril 2000 et en février 2001, le gouvernement d’Ariel Sharon annonce la reprise du développement structurel de la région.

« 
J’entendais tout à l’heure une discussion entre des spécialistes israéliens sur i24news, qui rappelaient l’échec de ces pourparlers, lesquels auraient pu, dans un monde meilleur, réussir aussi bien que ceux aboutissant à la restitution du Sinaï aux Egyptiens.
Un intervenant faisait observer, à la surprise des autres, et contrairement à ce qu’on peut lire dans l’article que je citais, qu’Israël n’avait pas réellement »annexé« le Golan en 81. S’y appliqueraient simplement, depuis, les lois israéliennes. Je ne suis pas assez informé pour pouvoir prendre parti dans un tel débat. Mais si l’annexion n’est que de facto -et personne ne la contestait plus !-, il importe maintenant qu’elle soit d’urgence déclarée de jure, et le gouvernement de Netanyahou n’a plus qu’à promulguer les textes nécessaires.
Plusieurs, dans cette émission intitulée »Les ambassadeurs« disaient : au fond, cette décision ne sert à rien puisqu’on ne parlait plus du Golan, et Israël perd une carte qui eût pu être utile dans des négociations ultérieures avec la Syrie. Mais Olivier Rafowicz faisait remarquer et cela me paraît très pertinent que l’objectif de Trump est, avec son »deal du siècle", de redessiner toute la carte du Moyen-Orient, d’une façon plus intelligente qu’à l’époque des accords Sykes-Picot, Ambition qui excèderait la simple résolution locale du conflit israélo-palestinien et imposerait une entente réaliste entre tous les états de la région : l’Egypte, la Jordanie et les états de la péninsule arabique, lesquels sont nécessairement partie prenante dans une solution de paix profitable à l’ensemble du Moyen-Orient.


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