Commentaire de ddacoudre
sur « La fin de l'Europe politique » par Domenico Moro, économiste italien


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ddacoudre ddacoudre 6 avril 2019 20:03

Bonjour

Merci pour cet article. Toujours est il que l’humain est une esp ?ce mondialement ?tendu et qu’il faut savoir dissocier l’humanisme libertaire de la distorsion culturelle de l’inn ? pour en arriver au Capitalisme destructeur. Je m’en explique dans mon article ci dessous

Ne restons pas soumis !

Je suis ?go ?ste. C’est sur cette observation des comportements humains qu’Adam Smith se base pour concevoir son axiome rest ? c ?l ?bre.

« L’homme travail dans son seul int ?r ?t et il met pour cela tout en ?uvre, et ce faisant il travaille sans le savoir dans l’int ?r ?t de la nation mieux que s’il avait voulu le faire. »

Adam Smith est toujours consid ?r ? comme le p ?re du lib ?ralisme. Sauf qu’en son temps l’ ?cologie il ne connaissait pas et aujourd’hui elle lui donne tors. M ?me si cela passe par la conciense de son int ?r ?t individuel.

Potentiels dominants.

Quand on parle de l’int ?r ?t individuel l’on pense toujours ? l’ ?go ?sme, comme s’il n’est pas un passage oblig ?. Personne ne peut se nourrir ? la place d’un autre, personne ne peut ressentir l’environnement ? sa place. Sommes nous ?go ?ste pour cela, certainement pas. L’usage de ce mot pour d ?signer l’exces de tout, s’approprier sans partage, rel ?ve d’un comportement inn ? encr ? en nous pour s ?lectionner le meilleur dominant animalier. Celui qui doit disposer des meilleurs g ?nes pour assurer la descendance de son esp ?ce. Si l’on imagine appartenir ? une esp ?ce spontan ?e fa ?onn ?e dans la glaise par des mains divines, se poseront alors d’imaginaires maux venus d’un ange d ?chu. Nous sommes tous de potentiels dominants en comp ?tition.

C’est de ce que l’on peut se gaver que nous retirerons notre puissance en en privant les autres.

 ?tre pluridisciplinaire.

Tous nous connaissons l’image du dominant animalier qui se goinfre ? sati ?t ? avant d’en laisser les restes aux autres. En nous civilisant nous avons modifi ? seulement l’objet de notre app ?tit vorace. Pour prendre un raccourci, c’est devenu la monnaie et les dominants son ceux qui se sont inscrits dans l’organisation ?conomique qui c’est structur ? dans une cha ?ne de paradigmes successifs pour en arriver au paradigme actuel, le capitalisme et non le lib ?ralisme. J’esp ?re que sera saisi la diff ?rence. Il n’est pas ?vident de saisir cela si l’on ne s’instruit pas de pluridisciplinarit ?, si nous n’acceptons pas notre monde comme une organisation culturelle c ?r ?brale qui satisfait aux besoins primaires inn ?s.

Que disons nous aujourd’hui que le monde appartient ? ceux qui ont amass ? de la monnaie. La r ?volution appuy ? sur les « lumi ?res », c’est a dire le d ?veloppement de l’intellect ? partir de la diffusion des savoirs d ?mocratis ?s par l’imprimerie, ? mis le pouvoir politique entre les mains des citoyens.

Ne pas jeter qu’un noyau.

Certes cela fut lent et brutal pour en arriver au vote de tous, soit 1944 pour nous. Nous avons ?quilibr ? la repr ?sentation du dominant par le principe r ?publicain signifiant qu’il n’y avait plus de dominants humains en dehors de sa repr ?sentation syst ?mique d’acc ?s pour tous ? l’ ?galit ?. Cela quelle que soit la n ?cessaire r ?partition des t ?ches propres aux besoins, qui se d ?veloppent, conduits par le paradigme du dominant toujours pr ?sent en nous, r ?gul ? dans l’nter d ?pendance de nos vies Dans ce monde culturel chacun poursuit son expression en se valorisant, s’aimant, s ?duisant pour se distinguer et s’afficher comme meilleur, Chacun se chercher une place pour le d ?montrer, m ?me en participant au concours du meilleur jet d’un noyau d’olive. Il vaut mieux cela que la guerre.

Le capitaliste double sa mise.

Il devient donc facile d’identifier quand nous passons de l’ ?go ?sme naturel ? celui du dominant refoul ? qui affiche sa puissance en se gavant ou en amassant.

Il commence par refuser de participer ? la vie publique ? hauteur de ces ressources. Il pr ?tant que c’est par celle-ci qu’il concours aux besoins des autres, alors qu’il lui laisse les restes. J’en ai ?crit plusieurs fois la d ?monstration simplifier, je vais recommencer. Un entrepreneur embauche un employ ? pour l’aider. Il lui vers ? un salaire pour louer sa force de travail. Ensuite il verse ? la collectivit ? des pr ?l ?vements, et se fixe une marge pour retirer son propre r ?venu et les besoins de fonctionnement de son entreprise.

Il va devoir vendre sa production au prix du salaire + les pr ?l ?vements+ la marge. Le client qui est le salari ?, n’a que son salaire qui est inf ?rieure ? la revente de son travail. Il ne pourra donc pas l’acheter et devra soit consommer moins, soit attendre de cumuler, soit s’endetter. S’il s’endette ils devra emprunter ? ceux qui ont de l’ ?pargne ou des fonds disponibles. Ceux qui ont pu amasser d’une mani ?re ou d’une autre, m ?me la petite ?pargne d ?poser dans les banques de ceux qui aurons d ?cid ? de r ?duire leur consommation ou autre.

Nous percevons facilement que la monnaie que redistribue l’employeur en salaire il le lui r ?cup ?re, et m ?me plus quand il veut consommer ? la hauteur du travail qu’il a accompli. Cette organisation s’appelle le capitalisme ou l’exploitation de l’homme par l’homme. Nous comprenons par cela que nous ne nous sommes pas ?cart ? de n ?tre inn ?, nous avons seulement d ?velopp ? un paradigme nouveau du dominant et par l’ ?galit ? et le lib ?ralisme ouvert cette capacit ? ? tous. A tous ceux qui par une destin ?e historique sont coopt ?s par la structure en place.

Ainsi quand nous avons renonc ? au pouvoir du peuple d’ ?mettre de la monnaie pour l’attribuer aux banques et en particulier la BCE, nous avons redonner ? ceux, qui disposaient d ?j ? de ressources, de devenir des dominants financiers en pr ?textant que c’ ?tait leurs richesses qui cr ?ait l’activit ? ?conomique. Leur ouvrant le droit ? dirig ? par leurs comp ?tences

C’est cela que nous entendons dans les prises de paroles. l’Europe sens ? apporter le bien ?tre en cr ?ant la BCE a renforc ? le pouvoir des dominants. Cela fut possible parce que notre ?go ?sme naturel pensait y trouver son int ?r ?t particulier sans aucun souci de partage pour tenir compte d’une r ?alit ? o ? nos existences sont interd ?pendantes. Et si l’autre ne sera pas nourri par ce que nous mangerons, notre capacit ? de compassion et d’empathie nous permettra de comprendre ce qu’ils peuvent ressentir en ne recevant que les restes. Mais mon raisonnement ? une limite. Il repose sur la perception de la comparaison entre la mis ?re et la pauvret ?.

La mis ?re

En France ? l’exception de quelques cas nous ne sommes pas dans la mis ?re. La mis ?re c’est devoir aller sur les d ?charges. Ce n’est pas d ?pendre de la solidarit ? des autres, mais de leurs charit ?s. M ?me si elle repose sur des sentiments louables. Elle ne repose pas sur la compr ?hension complexe de l’Inter d ?pendance de nos existences indispensables pour ?tre nomm ? et reconnu.

La pauvret ?

La pauvret ? c’est ne pas pouvoir avec son travail acc ?der ? l’essentiel que l’on produit et ? l’obstentatoire par la recherche de l’agr ?mantation de son existence, et non de se croire riche en se comparant ? ceux dans la mis ?re. Si cela passe par un paradoxe. Celui de pouvoir consentir des efforts pour y parvenir, tout en recherchant ? r ?duire leurs p ?nibilit ?s. Dans cette perspective nous y substituons des animaux, des outils, des machines, des robots. Ce sont l ? les cons ?quences d’une solidarit ? ?go ?ste tenant compte de l’objectif r ?publicain guidant la collectivit ? nationale.

L’environnement

Est-ce l’individualisme soutenu par son int ?r ?t qui et la richesse des nations, o ? la soumission au dominant culturel B ?ta, celui qui s’inscrit dans la structure sociale, tel un ?lu, un entrepreneur. En fait ceux qui cumulent les moyens d’un pouvoir sur les autres au nom, non plus d’une force physique, comme chez nos anc ?tres pr ?historiques, mais comme dispensateur, ordonateur, garant de la culture acquise, et de la place sociale qu’il a ?t ? n ?cessaire d’occuper.

C’est donc l’environnement socio culturel qui d ?terminera la place du dominant « culturel ou syst ?mique » suivant non plus seulement ses m ?rites, mais la place al ?atoire de sa naissance. Ce n’est donc pas en ignorance de la collectivit ? que nous nous d ?veloppons, d’abors pour exciter, ensuite pour vivre en collaboration avec ses semblables vers une finalit ? qui constitue l’attracteur humains

Un bien que se r ?jouir de nos existences.

En poursuivant le fil du raisonnement l’on peut s’interroger pour d ?finir place des autres, ceux qui ne sont pas des dominants « culturels ou syst ?miques » et auraient pu l’ ?tre s’il ?taient n ? ailleurs. Ils sont soumis par leur condition de salari ?s. Conditions que l’existence m ?me d’individus, de citoyens qui disposant des capacit ?s de dominants, non pu du fait de leur naissance trouver la place sociale y correspond, d ?veloppent une aptitude ? l’opposition, ? leur reconnaissance et ?laborent des strat ?gie pour y parvenir. C’est aussi bien l’ascenseur social, que la revendication, que l’id ?al socialiste ou humanisme, que l’ ?galit ? homme femme qui repr ?sente un autentique bouleversement. En attendant la fin du salariat, l’abandon du mythe mon ?taire et la suppression des prisons.

Dans l’ancien testament, soit quelques si ?cles, Eclesiaste disait ceci : " chapitre 3 verset 12. Ainsi je le sais, le seul bonheur pour eux ( les hommes) , c’est de se r ?jouir et de profiter de la vie . Quand quelqu’un mange bois et profite des r ?sultats de son travail, c’est un don de dieu. Dans la revendication actuelle, les gilets jaunes ne sont pas au bout de leurs peines. Pourtant ils ne changerons pas leur destin ? s’ils restent soumis. .cordialement ddacoudre OverBlog.


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