Commentaire de Gollum
sur L'outil du cogito et ses limites


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Gollum Gollum 8 avril 2019 12:47

@tiers_inclus

Bon on arrivera pas à se rapprocher c’est pas grave, chacun sa route.

Je n’arrive même pas à comprendre que vous remettiez en cause l’évidence du Je suis.

Après vous me citez Sartre. Mais Sartre était un crétin fini. Aussi bien sur le plan philosophique que politique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il fut tant médiatisé, notre époque adorant les nihilistes qui n’apportent rien ou bien des concepts creux.. Sartre n’a pas compris Husserl.

Enfin c’est le changement, pas le mouvement qui caractérise l’impermanence.

Un changement sans mouvement je sais pas trop ce que c’est. Et, inversement, quand il y a mouvement, il y a changement... Bon d’accord il y a une légère différence entre les deux.. Une bille bouge, elle reste bille. Malgré tout, en bougeant, la bille aura perdu un atome ou deux et ne sera pas tout à fait la même.. Donc, quelque part, cela revient bien au même.

D’autre part la torpeur n’est pas un poison, mais un obstacle, qui naît soit de la fatigue corporelle, soit du refus.

Je parlais de la torpeur initiale celle qui met en route le devenir, le Samsara. Symbolisée par un porc dans le bouddhisme tibétain et associée aux deux autres poisons : haine et désir. Là vous évoquez la torpeur dans le cadre de la méditation due à l’immobilité de la posture. C’est à la fois différent et en même temps relié à la torpeur dont je parle.

Lâcher prise n’est pas relâchement, vous confondez.

Je ne confonds rien. J’évoquais le cas du méditant débutant qui pourrait confondre lui...

Vraiment ! Citez en donc .

Le Jnana Yoga, Le karma Yoga, le Bhakti Yoga, et même au sein du bouddhisme il existe différentes pratiques et écoles... 

Michel Bitbol 

Intéressant. Mais il ne dévalue pas Husserl. Il dit simplement qu’il n’est pas allé assez loin... Pourquoi pas ? C’est une façon de dire, ce que j’ai dit, à savoir qu’il est allé au-delà de la perception de l’homme de la rue..

A ceci près qu’il est impossible de concilier un Je avec l’impermanence, l’interdépendance et la causalité.

Pour moi seul le Samsara est impermanent, etc.. Le Je ne fait pas partie du Samsara. Sur ce point je serai plus près du Vedanta que du Bouddhisme.

Dans le fond, Je suis toujours le même depuis ma naissance, et même sans doute avant ma naissance, et après ma mort, Je serai toujours le même.

La relation est supposée porter toute l’information, les relatas deviennent redondants.

Désolé mais ça n’a aucun sens. Moi je prends les deux, la relation et les deux pôles de la relation. 4 + 3 = 2 + 5 ; vous ne gardez que la relation il reste les + et le = et ça n’a plus rien de cohérent..

Bon je ne sais pas trop ce que vous allez répondre on pourrai en rester là en constatant nos désaccords...


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