Commentaire de Emile Mourey
sur La Joconde et ses mystères (suite). Son regard, son sourire...
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@Fergus
Bonjour,
D"abord, je dirai que c’est une chance que ce tableau nous soit parvenu car il aurait dû, normalement, être brûlé sur le bûcher de l’inquisition. Dans ce tableau, Léonard de Vinci nous dit l’essentiel de sa pensée. Il est un peu comme Hubert Reeves, aujourd’hui, qui, calmement, admire la beauté et la complexité de l’univers. De même, Léonard de Vinci admire la beauté de la nature et du monde. Et son miracle à lui, c’est de voir une terre de la nuit, triste et sans vie, s’éclairer à la beauté au sens propre et au figuré en recevant la lumière.
Si je dis que c’est génial, c’est parce que j’ai l’impression que Léonard de Vinci avait déjà réfléchi sur les textes des évangiles, bien avant nos exégètes, et qu’en lisant notamment l’historien Flavius Josèphe, il avait compris que le véritable fondateur du christianisme était un Jean, surnommé Jean-Baptiste... et donc, qu’il fallait réfléchir autrement.
Voilà pourquoi il se refusait de peindre Jean-Baptiste à la deuxième place, ce qui lui a été reproché.