Commentaire de Christian Labrune
sur De la Démocratie en Israël


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Christian Labrune Christian Labrune 10 avril 2019 18:29

@Jonas
Ce n’est qu’après la guerre des six jours que la fable d’un « peuple palestinien » a commencé à prendre corps. La chose a été inventée par la propagande soviétique et des « intellectuels » français ont tout de suite mordu à l’hameçon, dont le pauvre Jean-Paul Sartre qui, sur le plan politique, n’en était plus à une connerie près. Jean Genet, qui fantasmait déjà beaucoup sur les soldats allemands au début de l’occupation et qui avait les mêmes goûts que Yasser Arafat, s’est tout de suite enthousiasmé lui aussi pour la défense des pauvres et bons Palestiniens. Les attentats de Septembre noir aux jeux de Münich, au tout début des années 70, où des athlètes israéliens avaient été atrocment torturés puis exécutés, cela aurait dû leur mettre la puce à l’oreille, mais quand on est politiquement aveugle de naissance, on ne voit rien.
Je viens de passer cinq minutes à essayer, sans succès, de retrouver un passage du bouquin de Tarnero Le nom de trop, Israël illégitime, que j’avais pourtant recopié il y a quelques semaines sur ce site. L’auteur raconte qu’un journaliste, à Lille si mes souvenirs sont bons, lui dit à peu près qu’il ne peut quand même pas nier que les Israéliens, en mai 48, ont sauvagement attaqué le royaume de Palestine. Il rencontre ailleurs quelqu’un qui a des responsabilités dans une chaîne de télévision, et qui pense que la Cisjordanie se trouve du côté du Caucase !!!
Cela me rappelle, probablement vers 2014, une petite conversation avec une voisine, dans l’ascenseur. Elle se rend à une manifestation pro-palestinienne. Je lui parle du mufti de Jérusalem.
-Qui ?
-Mohammed Amin al-Husseini...
- ???
-Vous n’en auriez jamais entendu parler ?
-Ah, non, c’est bien la première fois.

Cela dit, des réfugiés palestiniens, cela existe, particulièrement au Liban où ils sont privés par la loi de toute citoyenneté, où une espèce d’apartheid leur interdit beaucoup d’activités professionnelles. On les maintient ainsi délibérément dans la misère comme les fauves qu’on privait de nourriture, à Rome, avant de leur livrer des condamnés à bouffer devant le public, dans les arènes..


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