Commentaire de velosolex
sur Un surdoué n'est pas forcément un génie ni un visionnaire


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velosolex velosolex 19 avril 2019 10:18

Le génie est évident, sidérant. Il échappe au sens commun, et à la compréhension des maitres, dont il lamine le travail théorique, pour trouver de suite une voix nouvelle, comme un alpiniste ailé trouve d’instinct les prises que les autres trouvaient impossibles. Il est si lumineux que son image n’a guère évolué depuis des siècles. Sa rareté en fait une icône, qui touche au météore, et au guitar héros. Car le cuistre souvent a des malices, des pieds de nez, et a le culot d’êre aussi à l’aise dans des disciplines très différentes. Je pense à Pascal, et à Wingenstein, inventant des concepts en maths en philosophie en musique. Wingenstein qui disait que l’impossibilité de trouver une solution devait amener à envisager le problème d’une autre façon. D’un certain coté les génies n’ont jamais renoncé à l’enfance, car tout enfant est génial en essence, à cette soif de découverte et de questionnements. Comme Hawkins leur lumière intérieure est si grande qu’ils transcendent la gravitation des corps. 

Les surdoués me semblent à coté des intriguant, des besogneux, des fruits de l’époque, avides de titres, de distinction et de diplôme, jaloux d’une particule qui les séparera du vulgaire. Cette qualité de surdoué vient comme pour les camembert d’un concours d’agriculture discutable, pour lesquels ils se sont souvent préparés, ainsi que leurs parents. Car l’ombre parentale est omniprésente dans l’émergence du surdoué, divinisé par la rencontre du révélateur qu’il faut simplement trouver, ou de l’exercice qu’il lui faut faire répéter pour en faire une bête de cirque.


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