Commentaire de Hamed
sur L'endettement mondial dans la métahistoire du monde ? La perfectibilité du monde dans l'essence de la pensée, l'exemple du Hirak algérien


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Hamed 28 avril 2019 16:44

@popov

J’ajoute encore. Vous me dîtes : « une tour d’ivoire faite de sophismes qui vous permettent de croire que vous avez toujours raison et votre interlocuteur toujours tort. »

Pensez-vous que je crois que j’ai raison, et que celui qui me fait face a tort. Non, popov, c’est votre jugement, c’est vous qui pensez ainsi. Je ne cherche pas à avoir raison, au contraire, j’apprends avec l’autre qui me fait face.0 Prenez Christian, si je lui réponds c’est parce qu’il a soulevé un problème de fond. S’il n’y avait pas celui-ci, je n’aurais pas répondu. Et je vais être précis, ma pensée n’aurait pas d’intérêt à lui répondre si elle n’avait pas vu de l’humain, du très humain de ce qu’écrit Christian. Nous ne devons pas oublier que nous sommes humains et très sensible à tout, et tout a un sens, surtout lorsque on cherche à comprendre notre « étant ».

De la même façon, je vois réponds popov, parce que combien même vous m’avez jugé sur l’apparent, je devais vous répondre parce que vous avez touché aussi un problème de fond. L’être vit sur ses deux formes, l’être-là, l’apparent, et l’être-là profond.

D’autre part, vous me dîtes « Vous ne risquez aucune erreur ; on ne peut donc attendre aucune vérité de vous. » Quel intérêt que j’ai à ne risquer aucune erreur ? De plus seul Dieu ne peut faire d’erreurs. Au contraire, si l’humain ne risque pas de faire d’erreur, c’est qu’il n’est pas humain. Toute l’existence, tout le charme en elle, c’est faire des erreurs et d’apprendre. Ce sont les erreurs et sans cesse des erreurs que l’on fait dans notre existence et que l’on corrige autant que possible qui fait le piquant, le sens de vivre.


Enfin, si vous n’attendez aucune vérité de moi, je vois remercie du plus profond de moi. En me disant ceci, je ne sais que répondre, et répondre par le seul que je peux « merci encore, popov »

Cdl





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