Commentaire de L’enfoiré
sur Des étrangers qui ont choisi de vivre au Venezuela expliquent pourquoi ils y restent


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L'enfoiré L’enfoiré 30 avril 2019 08:03

Bonjour Esther,

Ce que j’ai retenu de votre billet :

"Caracas, capitale avec laquelle elle entretient une relation d’amour-haine très forte. Caracas vous attire et vous repousse à la fois. [...] qualifie de “surprenante” la manière qu’a cette ville de toujours se réinventer face à l’adversité.

Parfois il n’y a plus de sucre, par exemple, et tout le monde se lamente. ...pas de sucre raffiné, mais de la “panela” ou du “papelon [...] Tout dans ce pays relève du politique. Ici on a l’impression permanente qu’à chaque instant il peut se passer quelque chose qui entrera dans l’Histoire. Cela nous déstabilise et nous émeut à la fois,....cette instabilité qui est devenue ta zone de sécurité

Cela me rappelle feu mon copain Asterix (qui a écrit sur ce forum) qui parlait de Cuba où il a résidé pendant des années avant d’être chassé pour avoir dit des choses politiques qui ne faisait pas dans la ligne du parti et qui a changé de vision.

Il était socialiste jusque dans la moelle et est ensuite, déçu, allé rechercher au Laos, ce qu’il ne pouvait plus à Cuba.

C’est après avoir été et écrit sur Cuba (en touriste, ce qui est loin de sa vision) que nous nous sommes rencontrés tout en gardant une opposition à 180°

Si vous aimez votre pays, très différent du mien, il doit y avoir ce genre de résistance au libéralisme et une à l’obéissance que demande un régime autoritaire.

J’ai vu les carences de nourriture à La Havane, la prostitution qui sévissait dans les rues pour récolter quelques dollars chez les touristes.

J’ai vu que le social était la planche de salut et que la musique adoucissait les moeurs.

Parler de politique n’est pas un problème, tant que l’on va dans le même sens voulu par le régime.

J’habite un pays dans lequel la liberté de parole n’est pas un vain mot. Mes euros sont reconnus partout comme une monnaie forte..

On peut y rire de tout, être sarcastique avec n’importe au pouvoir et sans me retrouver derrière des barreaux. Je trouve tout dans les magasins.

Bon, on ne rigole pas tous les jours, mais au moins, on a droit de le faire.

Pour moi, cela vaut que je reste chez moi tant que cela sera ainsi.

Je suppose que ceux qui sont partis du Vénézuela, c’est qu’ils ne sont plus comme vous.

N’importe quel pays socialiste ou libéral trouvera des partisans et des opposants.

Je me devais de m’opposer.avec votre vision

Bonne continuation


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