Commentaire de brunat-celine
sur Venezuela : un pays saboté ?


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brunat-celine 5 mai 2019 17:13

Meme pour l’Irak, Poutine était un traître

Le double-jeu de Vladimir Poutine Le ministre russe des Affaires étrangères a menacé d’un veto russe la résolution anglo-américaine. Mais le jeu russe est plus subtil qu’il n’y paraît. Imprimer l’articleEnvoyer l’articleRéagir à l’article De notre correspondant à Moscou

La Russie n’a plus aucun doute : il y aura bien une guerre contre l’Irak. A l’inverse de Jacques Chirac qui affirme vouloir tout faire pour éviter ce conflit armé, , la diplomatie russe ne s’embarrasse guère de ces considérations morales et humanitaires. Plusieurs membres influents du gouvernement ont déjà exprimé publiquement leurs convictions. A son arrivée à Téhéran mardi, le ministre de Affaires étrangères s’est dit convaincu que la guerre était inévitable. Et le week-end dernier, le ministre des Finances a indiqué que la Russie était fin prête pour faire face à la guerre : « Nous pouvons affronter tous les scénarios et nous n’avons pas peur de cette guerre » a commenté Alexeï Koudrine.

Cette décision de Bagdad s’est traduite par une très nette inflexion de la position de la Russie, beaucoup plus menaçante à l’encontre de Saddam Hussein : « Si le régime irakien ne coopère pas davantage et plus rapidement avec les inspecteurs en désarmement, la Russie pourrait se rapprocher des positions de nos partenaires du Conseil de sécurité des Nations unies » avait menacé Vladimir Poutine : des propos interprétés comme un ralliement aux thèses américaines, d’autant que dans le même temps, George W. Bush semblait offrir des garanties à la Russie, affirmant que ses intérêts seraient préservé

Mais c’est un ralliement en demi-teinte et presque du bout des lèvres : « Le ministre des Affaires étrangères peut dire une chose et Vladimir Poutine peut en dire une autre », estime le politologue Sergueï Markov. Et selon un diplomate occidental, « le partenariat stratégique de la Russie avec les États-Unis est primordial et toute décision diplomatique découle de ce nouveau


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