Commentaire de Attilax
sur Européennes : Le Pen, le « NON » dont rêvait Macron


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Attilax Attilax 27 mai 2019 19:08

Totalement d’accord avec le constat, mais pas du tout avec la solution.

Méluche et la FI ont passé leur temps à se tirer des balles dans le pied. En 2012, ou après une belle campagne, il fait deux discours ultra immigrationnistes une semaine avant le premier tour. Boum, sanction.

Avec les bonnets rouges, ou pour moi il a signé son arrêt de mort en organisant une contre-manif pourrie à Carhaix, s’ingérant au sein d’une lutte en fustigeant les « benêts » qui eux, ont obtenu grain de cause. Il était ridicule et pathétique sur ce coup.

En laissant des gens dans son parti appeler des tueurs des « martyrs ».

En ne voulant pas voir le vrai problème que posait l’immigration de masse, car c’est la principale raison de l’ancrage du FN.

En sortant des conneries énormes type, « la république c’est moi ! »

En nous assénant qu’on ne quittera jamais l’UE après nous avoir balancé du « on la change ou on la quitte » pendant un an.

etc, etc...

Que la FI soit le dernier parti de gauche, je veux bien l’admettre, c’est pour cette raison que je l’avais rejointe. Hélas ils sont incohérents et tout aussi clivant que le FN, c’est pour cette raison que je l’ai quittée.

Ce qui ne m’empêche pas d’être sidéré par leur score divisé par trois. Grosso-modo, on peut dire qu’il n’y a quasiment plus de gauche dans ce pays (je compte pas les écolos dans la gauche, eux ils sont tous-partis-compatibles).

CQFD : On va en prendre plein la gueule et ce sera pas volé.


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