Commentaire de Ecométa
sur La fin de la fin de l'histoire


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Ecométa Ecométa 30 juin 2019 12:13

La République et le concept de Nation sont en feu, la démocratie se délite, partout en Europe, même aux États-Unis ; le nationalisme, le fascisme, le nazisme, des appels à la guerre pour relancer l’économie, une augmentation des budgets militaires, tout ce que l’on croyait derrière nous, que l’on croyait être « la fin de l’histoire » : tout ceci est de retour !

Le Château brûle Madame la marquise, les écuries d’ Augias sont en feux ; mais certains nous diront que tout va bien, même plus que bien ; très bien même et qu’il faut continuer et même en rajouter une couche à tout ce qui nous mène pourtant à la catastrophe ! En effet, car si les choses ne vont pas c’est que nous ne sommes pas allés assez loin dans le système : il faut en rajouter une couche !

Il faut en rajouter une couche et cette couche idéale serait une « dictature », un fascisme voué au libéralisme économique ! Beaucoup ne veulent pas le voir mais il existe une relation étroite entre le fascisme et le libéralisme économique. C’était déjà le cas dans les années 30 du siècle dernier, le libéralisme économique battant de l’aile, « grande crise économique », il fallait sauver la « bête » mise en place par la grande bourgeoisie en place, par l’Élite économique et politiques du moment qui se voyait très mal ; il fallait sauver la « bête » car tout s’écroulait, t peu importe la façon, peu importe les moyens ! Plus récemment, les États-Unis étant devenus les « gens d’armes » du monde ; donc plus récemment, pour se convaincre de ce « lien étroit », il suffit de s’intéresser à l’Amérique du Sud des années 70 ! Plus précisément, et dès le départ, au CHILI dont on parle peu, aux relations étroite avec Milton Friedman et l’école de Chicago, aux « Chicago-boys », ces jeunes Chiliens formés aux États-Unis et qui ont phagocyté l’économie de leur pays pour le mener au chaos ! Tout ceci, et dans le même temps, plutôt ironique, Milton Friedman recevait le prix Nobel de sciences économiques ! Et que dire de ce qui s’est passé en Argentine ? Des pays d’Amérique du sud, où la population a été « terrorisée » par des pouvoirs fascistes mis en place avec l’aide des États-Unis pour asseoir leur domination économique ! Il ne fait aucun doute, au regard de l’histoire, que le fascisme est une arme du libéralisme économique et que son retour, comme le retour du nationalisme : ces retours n’inquiètent pas au contraire !

Pour tous ces faits, bien sûr proscrits, les États-Unis devraient être traduits devant un « tribunal de l’histoire » pour crime contre l’Humanité !

Quelle misère intellectuelle de cette époque moderne au modernisme, paroxysme de modernité et plus simple modernité ; de cette époque vouée au libéralisme paroxysme de liberté économique qui refuse toute contrainte de nature sociétale ! Le libéralisme économique pose un problème d’entendement, de bonne intelligence ; non pas le fait en soi d’être un « libéral » car nous devons être attaché à toute forme de liberté, mais du fait que tout est réduit à l’économie pour l’économie et à l’économie imbécile ; une économie de nature exclusivement physico-mathématique !

Intellectuellement : qu’est-ce qui existe  ? Alors qu’il y a pourtant matière intellectuelle en terme d’entendement, de bonne intelligence, ceci en contre-points, en contre-culture, de cette « acculturation économique anglo-saxonne » ? Qu’est-ce qui existe ? Rien : il n’existe pratiquement rien ! Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de réflexion économique et surtout économique sociétale ! Même les « socialistes » sont sous acculturation « anglo-saxonne » ; tout comme l’ensemble des gouvernements Européens et surtout la commission européenne et que dire de l’Allemagne !

Tout ceci, non pas le pire de l’ « humanité », mais de cet « humanisme rationalo économico positivo technoscientiste » fait un retour en force : que faisons-nous ? Nous ne faisons rien !

Comme dans les années 30 du siècle dernier devant les signes annonciateur de la catastrophe : nous ne faisons rien !


Voir ce commentaire dans son contexte