Commentaire de Emile Mourey
sur Nous, Éduens, Arvernes, enfants du Proche-Orient et le bafouillage gaulois


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Emile Mourey Emile Mourey 13 juillet 2019 16:29

@Antenor

Vous dites : Hérodote et Hécatée de Milet ne disent pas que les Celtes habitaient exclusivement les villes de Pyrène et Nuerax mais que ces villes se situaient en pays celtique.

Pas du tout. Il s’agit là d’une mauvaise traduction et interprétation. cette ville de Pyrène ou de Pyrénée n’existe pas. Revoyez mes précédents articles. Il faut lire près des monts Riphées ou Rhippées

Wikipédia : Mentionnés pour la première fois par Alcman, au viiie siècle av. J.-C., ils sont cités aussi par Apollonios de Rhodes2, Aristote3, Eschyle4, Hécatée de Milet, Hippocrate5, Pline l’Ancien6, Pomponius Mela, Ptolémée7, Sénèque8 et d’autres encore. Ces monts, qui paraissent quelquefois se confondre avec les monts Hyperboréens, étaient représentés comme très froids et couverts de neige. Pour plusieurs auteurs, c’est de là que souffle Borée.

Moi https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-jean-louis-brunaux-a-mm-les-208647

Hécatée de Millet écrit : Au delà de Marseille, Nuerax habitée par les Keltoï. Tout est dit dans cette simple phrase. Cette nouvelle forteresse - nue arx - et ville habitée, c’est celle qu’Héraclès a fondée, le Tasiacum/Taisey dont j’ai parlé. Hécatée donne aux habitants le nom de Celtes, première mention connue, un nom qui s’est étendu aux habitants des bords de Saône, au nord du cours supérieur du Rhône (Hérodote) puis à toute la Gaule. Cet Hérodote écrit ou semble avoir écrit : Au-delà des colonnes d’Hercule (donc, en abordant la Gaule par la côte atlantique après avoir franchi le détroit de Gibraltar), on trouve les Kinèsioi, qui sont, à l’Occident, le dernier peuple d’Europe (les habitants de Gergovie). Tout de suite après eux (donc à l’est) se trouvent les Celtes (les habitants de Taisey)... Le Danube prend sa source au pays des Celtes, près de la ville de Pyrènè, puis traverse toute l’Europe qu’il coupe en deux. Au lieu de Pyréné, il faut lire « Rhippée ». C’est le nom par lequel Pindare évoque les montagnes neigeuse du nord d’où descentd le vent Borée... « monts Rhippées ». Il ne s’agit pas, bien sûr, des montagnes de l’Antartique mais de celles qui entourent et dominent la cuvette chalonnaise, au bout du couloir Rhone/Saône. Cette ville de Pyréné, c’est Taisey.

L’Alésia, métropole religieuse de la Celtique selon Diodore de Sicile, c’est Taisey.
À l’époque de l’âge du bronze, Chypre était aux mains des Phéniciens et s’appelait Alashiya. Point de départ logique des voies de l’étain et point de retour, il n’est pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu’elle a donné son nom à certaines stations. Le marchand naviguait jusqu’à Marseille, remontait le Rhône et la Saône, s’arrêtait à Cabillodunum - point central de la Gaule - remontait jusqu’à Aluze, autre Alésia, puis s’engageait dans la vallée luxuriante de la Cosane pour rejoindre, par la Brenne, Alise-Sainte-Reine, autre Alésia, puis, par la Sequanas, la (Grande) Bretagne et ses mines d’étain. Strabon nous donne une distance de 1000 stades (185 km) pour atteindre cette Sequanas depuis Lyon en remontant l’Arar (géographie, IV, 3,3), ce qui nous amène à Verdun-sur-le Doubs. J’en déduis, en toute logique, que si Chalon/Cabillodunum/Taisey commandait le passage de la Saône à la voie sequanas par la région de Verdun-sur-le Doubs, alors qu’elle commandait également le passage de la Saône à la Loire par le couloir de la Dheune, c’est qu’elle était au carrefour central des premières voies de l’étain, et qu’elle était l’Alésia, métropole de la Celtique dont parle Diodore de Sicile. La ville de Chalon des bords de Saône n’existant pas à cette époque, la position fortifiée qui dominait la région ne pouvait se dresser que sur la colline de Taisey, point d’observation et de surveillance idéal sur le plan militaire avec, en plus, un plan d’eau à proximité.


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