Commentaire de Claudec
sur Toutes les voies s'ouvrent à l'homme dans l'inconnaissable pour peu qu'il pense. L'homme créé non pour être mais pour devenir dans l'Être


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Claude Courty Claudec 18 août 2019 15:41

@Hamed


Vous avez vu mon livre, mais vous ne l’avez manifestement pas lu.

Que mon analyse tienne ou non la route, elle se fonde sur des évènements et des chiffres incontestables, ainsi que sur des calculs à la portée de tous. Certes les humains ne sont ni des moutons ni des vaches – bien qu’à de nombreux égards leur comportements soient souvent comparables. Certes ils sont des mammifères pensants ; ils l’ont même été jusqu’à s’affranchir des loi de la sélection naturelle, pour le meilleur et pour le pire.

Mais parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire – et se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent et s’enrichissent collectivement, quelles que soient les conditions du partage de leur richesse. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Le progrès comme tous les malheurs du monde en découlent.

Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existe l’une par l’autre et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui est au moins 6 fois celle des riches ? Jusqu’où irons-nous, alors qu’elle s’hypertrophie toujours plus, sous la pression de 250 000 êtres humains supplémentaires qui viennent s’ajouter quotidiennement à sa population et que son sommet s’éloignant ainsi incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant ?

Tant à des fins environnementales que sociétales, une forme d’écologie répondant aux attentes de toutes les autres s’impose depuis trop longtemps : l’écologie dénataliste.

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