Commentaire de velosolex
sur Brexit : le déshonneur des travaillistes et du parlement britannique


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velosolex velosolex 18 septembre 2019 23:40

@Laulau
A vrai dire on a l’impression que l’auteur est journaliste au « Sun », ce torchon étonnant de bêtises ! Evoquer le joker qu’aurait la GB sur l’Europe en pesant que les européens seraient tétanisés par une sortie sans accord, et que les brits seraient gagnants est assez rigolo.. On n’est plus sous la reine victoria ! Le lion britannique a bien maigri, ne fait plus peur à personne. Il aurait fallu avoir de l’intendance, et des arguments. Dans un choc frontal avec l’Europe la berline anglaise ne fait pas le poids avec le trente tonne européen...Bref, ceci est un suicide
...C’est que certains se sont cru encore à l’époque de la Tatcher « I want my money back »...En fait il semble que ces histoires, liées au passé, faite de morgue, d’impérialisme et de mépris du continent, soit à la naissance du brexit, un acte qui est dû non à une vrai décision politique ni à une échéance incontournable, mais à un timing et à un pari, celui de Cameron qui à l’époque bien qu’opposé au Brexit, crut jouer avec la voix populaire pour le pousser de l’avant, et assurer son élection en 2015, en s’en prenant à l’Europe, l’éternel bouc émissaire désigné par une certaine classe politique. 
C’est ce qu’on appelle un retour d’élastique, ou encore une illustration du vase de Pandore, avec des électeurs chauffés à blanc contre l’Europe par Ferrage. Toute l’irrationnalité a jaillie de l’affaire : Les mensonges, le bidonnage, les promesses...Trois ans après dire que le brexit est « on the rocks », et que la grande bretagne tient les cartes en main, s’apparente à un déni prodigieux, à peu près équivalent à la négation du réchauffement climatique.
C’est pas pour rien que certains défendent mordicus les deux illustrations de ces loufoqueries, dans des acrobaties sémantiques prodigieuses. Mais on est ici pour se marrer, non, comme au parlement, où le clown Johnson, revendra sur scène devant un public déchainé à la mi octobre. En attendant en Angleterre, c’est la gueule de bois. On pensait avoir Churchill, mais on a Homer Simpson, ou Ulk...


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