Commentaire de JC_Lavau
sur Changement climatique ; inégalités sociales. Rien à faire ! Rien à faire ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

JC_Lavau JC_Lavau 20 octobre 2019 18:22

@Alain. On a déjà vu les principales ruses pour compromettre des milliers de scientifiques naïfs.
Comment peuvent-il être aussi crédules sur le coup des « gaz à effet de serre » ? Quand vous les regardez de plus près, vous constatez :

  1. Qu’aucun n’est marin, ni alpiniste ni aviateur : leur vie n’a pas dépendu de leur finesse à discerner dans le système nuageux les signes de l’évolution du temps, notamment l’instabilité verticale ; ils n’ont pas de formation sérieuse en météorologie.
  2. Ils n’ont pas de formation en mécanique des fluides, ni en physique de l’atmosphère. Evoquez devant eux le gradient adiabatique de l’atmosphère, ou le gradient de l’atmosphère normalisée, ils vous regardent comme un extraterrestre. L’influence de la condensation sur le gradient atmosphérique, ils ne savent pas non plus.
  3. La spectroscopie et la physique atomique, ça n’est franchement pas leur truc. Les modes vibratoires d’une molécule atmosphérique, et ses éventuels couplages avec des fréquences photoniques dans l’infrarouge, ils n’ont pas étudié cela ; ils croient ce qu’on leur raconte dans les cercles militants. Le communautarisme et l’instinct grégaire font le reste.
  4. Il ne connaissent pas, ou ont oublié les conditions de désexcitation d’un atome ou d’une molécule dans les gaz ; notamment les conditions de température et de libre parcours moyen. Or les conditions de température qui font une raie brillante ou la même raie sombre diffèrent fortement. On le sait depuis le 19e siècle, notamment par Gustav Kirchhoff, années 1859 et suivantes.
  5. Ils n’ont pratiqué qu’un seul métier dans leur vie très tôt spécialisée. Ils ne savent pas emprunter des épreuves de réalité à d’autres métiers.
  6. Ils n’ont jamais été ingénieurs, ils n’ont jamais travaillé un processus industriel. La thermodynamique de l’air humide et les diagrammes de Mollier, ils ne connaissent pas, alors que c’est vital dans bien des industries, celle des carreaux de plâtre ou des cloisons de plâtre, le séchage en céramique, l’industrie sucrière, les chaudières à condensation, la conservation du béton, etc.
  7. Leur culture historique est défaillante ; ils ne savent pas explorer les archives des communes ni des moines, et ignorent qu’ils devraient le faire, pour comparer le présent - plus ou moins fantasmé sous direction par la télévision - aux passés enregistrés, afin de se remettre les yeux en face des trous.
  8. Leur connaissance du passé de la Terre, et des inventions successives de ce qui est devenu la végétation, est des plus lacunaires, voire absente.
  9. Ils sont défaillants en épistémologie ; ils ne savent pas vérifier les bases expérimentales éventuelles des concepts et croyances présentement dominants, vérifier si des choix historiques qui furent victorieux étaient judicieux, ne sont pas restés contradictoires. Or hélas, même en sciences dures, nous avons quelques solides scandales qui se perpétuent depuis des générations ; et en sciences humaines (ou sciences molles), j’vous raconte pas. Anatole Abragam (1914-2011), celui qui sortait son revolver quand il entendait le mot « épistémologie », s’est vanté du règne de la rumeur en enseignement des sciences :
    «   A partir du moment où les résultats sont suffisamment établis et suffisamment bien compris pour ne plus soulever de contestations dans la communauté des savants, on écrit des livres pour exposer leurs résultats et plus personne à part les philosophes et les historiens ne lit les mémoires originaux. Certains le regretteront mais c’est ainsi, et selon moi c’est très bien ainsi.   ». Anatole Abragam. De la physique avant toute chose. Editions Odile Jacob, 1987. Pages 67 - 68
  10. Ils sont peureux, et sensibles à la menace. Or oser vérifier eux-mêmes au lieu de faire passivement confiance aux autres, les expose à la menace de se faire traiter de « Gnââh ! Complotiste ! ». Sans même parler de la menace de se faire couper les crédits par la bureaucratie, toute acquise à la cause de l’escroquerie carbocentriste.

Voir ce commentaire dans son contexte