@Surya
C’est une idée qui m’avait déjà travaillé. Le GPS fragmente, mutile l’imaginaire, sous des apparences de rationalité et d’exactitude. , Mais j’ai lu dans la revue « l’histoire », un article traitant de façon très éclairée sur ce sujet, et parlant précisément que la notion d’espace revient à ce qu’elle était au moyen age. 
Dans « par les champs et par les grèves », journal de voyage de Flaubert de Du Camp, ils racontent des anecdotes significatives sur l’absence de repères dans l’espace. Pas de pancartes d’indications pour les voyageurs,, évidemment, dans un monde où personne, ou si peu se déplacent hors d’un cercle de dix kms ; Le voyageur est suspect, dans un monde où le tourisme n’existe pas, les déplacement n’étant que le lot de camelots, de militaires, et d’agent de l’état. Ce qui amène une notion d’espace assez singulière, en couloir, liée au but. Braudel, dans « l’identité de la France » paru dans les années 80 montre comment la notion de territoire commun, et de nation, a mis énormément de temps à émerger, et dépend autant de l’école, du service miliaire, que du chemin de fer, qui disait il, avait plus fait pour le fait d’être français dans les esprits, que la révolution française.On peut remarquer maintenant que les pancartes maintenant commencent de nouveau à disparaitre. S’il y avait une invasion, ce ne serait plus la peine de les tourner, pour égarer l’ennemi. Le GPS a une précision chirurgicale. Plus moyen de se cacher dans un pli du paysage.