C’est scandaleux, mais normal dans notre belle Europe de la prospérité. Certains prospèrent sur l’achat de biens publics, comme en Grèce, où tout est à vendre, les îles, les entreprises publiques, les trains, les télécoms, les aéroports etc.

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Les biens publics appartiennent aux citoyens, soit par des dons comme l’exemple de l’article, soit par les impôts qui ont permis leur achat, leur construction et leur entretien, comme les aéroports ou les barrages. Les laisser sans entretien permet de justifier aux yeux des citoyens qu’il urge de les brader...

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Les privatisations sont considérées par Bruxelles, comme le moyen de résorber la dette. La dette a bon dos, il s’agit plutôt de vendre ce qui appartient aux citoyens sans leur demander leurs avis, aux copains et aux coquins, comme on a vendu les autoroutes.

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Voici comment la Commission européenne donne le feu vert aux privatisations, qu’elle appelle « des recettes exceptionnelles »...

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" En tant qu’État membre dont la monnaie est l’euro, et compte tenu des liens étroits entre les économies de l’Union économique et monétaire, la France devrait veiller à mettre en œuvre intégralement et en temps utile la recommandation concernant la zone euro, telle qu’elle ressort des recommandations figurant aux points 1) à 4) ci-dessous.

En particulier, les mesures visant à utiliser les recettes exceptionnelles pour réduire la dette publique, à rationaliser les dépenses publiques et à axer la politique économique liée à l’investissement sur les domaines spécifiés aideront à répondre à la deuxième recommandation relative à la zone euro en ce qui concerne la reconstitution des marges budgétaires, l’amélioration des finances publiques et le soutien à l’investissement...etc