Commentaire de Étirév
sur Léonard de Vinci a-t-il mis des sens cachés dans sa célèbre Cène du réfectoire des moines de Milan ?


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Étirév 2 janvier 2020 17:07

La célébration de la Cène est un symbolisme d’une importance capitale qui a pour but de rappeler comment s’accomplissait l’union de l’homme et de la femme dans le régime théogonique. Cet acte était considéré comme la base même de l’ordre social  ; c’était un rite religieux entouré de prescriptions et de consécrations. Dans le langage de l’Eglise, on l’appellera le sacrifice ; c’est la principale cérémonie de toutes les religions ; elle a une haute signification psychologique. Elle remonte à l’époque où la Femme qui dirigeait le culte considérait l’amour comme une élévation spirituelle, alors que, depuis, le même mot amour, profané, a désigné un abaissement sexuel.

La différence de leurs natures est tout entière manifestée dans cette divergence de vues.

La Théogonie avait glorifié la Femme dans sa sexualité qui engendre la spiritualité ; les religions masculines voulurent l’imiter, rendre un culte au sexe mâle, et il en résulta une anarchie morale qui mène à la démence. Là est la cause du mal social.

Le premier culte de la Religion primitive, c’est l’hommage que rend l’homme à la Femme, ce sont les prévenances qu’il a pour Elle, les précautions qu’il prend pour éviter de lui déplaire, l’effort qu’il fait pour se rendre aimable, c’est-à-dire digne d’être aimé.
C’est la loi naturelle des devoirs de l’homme, dictée par sa conscience et par ses sentiments, c’est-à-dire par ce qu’il y a de plus fort dans la nature humaine.
Le culte comprend quatre manifestations principales : l’Adoration, la Prière, l’Offrande et la Communion appelée « sacrifice »

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