Commentaire de Ecométa
sur Les records révélateurs des marchés financiers


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Ecométa Ecométa 5 janvier 2020 12:55

Et là, on est dans le simple marché financier officiel !
Il y a des marchés encore bien plus importants, encore plus hautement
spéculatifs, comme les celui des « produits dérivés » ou encore celui
des « changes ». Des marchés qui peuvent même être qualifiés de « galactique »,
voire « intergalactiques » car ils se chiffre en millions de milliards de $.


A titre de comparaison :

Économie mondiale réelle en 2018. (Les chiffres se tiennent )


-Pib mondial :                                  84.000 milliards de $, 

-Échanges mondiaux de biens et services :       25.200 milliards de $. 


Économie financière :(là tout explose ... les arbres montent au ciel)

- Marchés dérives :  1.500.000 milliards de $,


- Marché des changes :  2.500.000 milliards de $,


- Marché financiers : (évoqué dans cet article)   120.000 milliards de $.

On parle aussi d’un Shadow-Banking : entre 50.000 et 100.000 milliards de $ ;
aussi important et même plus que le PIB mondial officiel !


Le gros problème de cette époque, de cette civilisation des mots en « isme » qui sont comme autant de paroxysmes qui font que nous abusons tout, c’est un manque total d’état de conscience de cette soi-disant « civilisation », qui, en réalité, relève d’une certaine forme de « barbarie moderniste » car tenant de ce que l’on peut appeler une « modernité régressive » en terme de « principe d’humanité » !


 Qu’elle soit, cette conscience, ce « manque de », cette absence, écologique, mais aussi économique, sociétale, politique, démocratique et républicaine. Ce qui domine cette pseudo-civilisation c’est : le capitalisme, le financiarisme, le productivisme, le modernisme, le progressisme, le nationalisme, le libéralisme, le libre échangisme, l’individualisme ; que des paroxysmes qui fait que nous abusons tout : la Nature » et
les « états de natures !


 

« Il y a deux infinis, celui de l’univers et celui de la bêtise humaine ; encore que
pour l’univers la chose ne soit pas certaine… ».


Albert Einstein


Nous y sommes en plein dans cette « bêtise humaine » et elle est « grandiloquente » !


Epiphénoménologique dans ses approches et paroxysmique dans ses applications, devenu totalement Paranoïaque et schizophrénique, ce monde est « savamment » , « délibérément », on peut même dire « académiquement » malade !


Totalement indépassable, c’est la raison qui fait la logique, qui fait le savoir qui fait la culture et la civilisation dans laquelle nous vivons ; à raison, logique, savoir et culture paranoïaque et schizophrénique : civilisation forcément paranoïaque et schizophrénique !


 
« Résoudre un problème, des problèmes,nos problèmes, quels qu’ils soient, implique indubitablement un niveau de conscience supérieur à celui qui l’a créé ».


Albert Einstein


 

Nous perdons connaissance : une autre raison, une autre logique, un autre savoir et une autre culture s’imposent et que tout ceci soit un peu plus en phase avec les principes mêmes de démocratie et d’Humanité, ou encore ceux de la République qui les rejoignent.


L’antiquité nous a donné les « philosophes » et ce que l’on nomme les « Humanités » ; c’est de là que nous vient la vraie « civilisation européenne », cette « culture européenne » totalement opposé à cette acculturation américano anglo-saxonne qui consacre cet individualisme « paroxysme d’individualité » et plus simple individualité.

C’est cette culture des « Humanités » qui nous a donné les concepts de « République », de « Démocratie », aussi la « valeur d’usage » qui doit nous permettre de déterminer la bonne valeur d’usage des choses qui ne doit pas relever exclusivement de l’individualisme !


Mais l’Antiquité nous a aussi donné les « sophistes » et les « cyniques » que combattaient déjà, Socrate, Platon et Aristote. Il ne fait aucun doute, qu’avec la « science », ou plus exactement les sciences car elles sont pléthores comme autant de moyens à mettre en œuvre, t qui ont été développées en totale négation de la « Nature » et des « Etats de Nature » ; que la science est devenue générique de savoir et du savoir, qu’il n’y a plus de savoir et même de valeur que de
nature scientifique et technique. Au diable l’Ontologie, la déontologie,
l’Ethique et L’Altérité, renvoyées aux calendes grecques toute cette
philosophie, cette première épistémologie qui sortait l’Humain de la « pure
croyance » ; exit toutes ces valeurs qui fondaient le « principe d’humanité » :
il ne fait aucun doute que ce sont les « sophistes » et les « cyniques » qui
sont les grands vainqueurs ! Une sérieuse remise en cause épistémologique
s’impose et qui soit un peu plus ouverte sur le « Principe d’Humanité » ; et
non sur un « humanisme technoscientiste crasse » qui nous envoi directement
vers le transhumanisme et la fin du principe d’humanité !


Le vrai et seul grand principe, ce n’est pas l’humanisme mais l’Humanité ; ainsi la vraie mesure de l’homme ne doit pas être sa technicité ou sa scientificité, cet humanisme actionniste, matérialiste, moderniste, totalement « crasse », qui prône un progrès à tout prix et à n’importe quel prix : cette ultime valeur ne peut être que son « Humanité » !


Notre problème c’est la « bonne valeur d’usage des « choses », celle qui convient à la « majorité », au « démos » et non à seulement quelque uns. Ainsi la « bonne valeur d’usage de la politique », c’est celle du point de vue du citoyen, de l’organisation de la cité, de la « Nation », de la « République », de la justice sociale qui va avec, et non celle de tous ces « politiciens » qui consiste pour eux à parvenir, puis à se maintenir au pouvoir pour satisfaire leurs « Maîtres » tel des serviteurs zélés ! 


Quelle est la bonne valeur d’usage de la « République » ? C’est de gérer la chose publique pour le bien de tous, de tout un chacun pour le bien de tous : non de gérer la « chose privée » ! Ainsi, Emmanuel Macron n’est pas à proprement parler un « Président de la République » car il n’a de cesse que de mettre à bas, que de bafouer les valeurs de la République : nous sommes en pleine « prévarication », en pleine « concussion » !


Emmanuel Macron est un traitre à la « République » (étymologiquement la « chose publique ») dont il n’a que faire en réalité !


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